District party Dan Slater
La Rainbow Map 2018, classement européen annuel de la situation des LGBT au niveau des lois et des politiques publiques, publié par l’ILGA-Europe, décerne le coefficient de 73 % à la France, en légère progression par rapport à l’an dernier (71 %).
En tête du classement, on trouve Malte avec 91 % grâce notamment à son bannissement des thérapies de conversion - un des nouveaux critères introduits dans l’évaluation 2018.
L’île de Méditerranée est suivie par la Belgique (79 %) et la Norvège (78 %).
Deux pays sont en progression : l’Irlande et la Grèce.
L’ILGA-Europe relève toutefois une stagnation chez certains pays précurseurs des droits LGBT, tels les Pays-Bas (60 %).
Parmi les grands pays européens, la Grande-Bretagne recueille un indice de 73 %, l’Espagne 67 %, mais l’Allemagne ne totalise que 59 % et l’Italie 27 %.
« Dans un contexte de retour de bâton contre les droits humains, comment les États peuvent-ils penser que le travail sur l’égalité des LGBTI est terminé ? s’interroge Évelyne Paradis, directrice exécutive de l’ILGA-Europe. Les acquis incroyables de ces dernières années sont en danger. Populisme et nationalisme ne sont pas juste des mots politiques à la mode, ils peuvent avoir des conséquences durables sur la vie des personnes LGBTI en Europe ».
Ces critiques visent plusieurs pays d’Europe centrale qui se caractérise par un recul dans le classement Rainbow Map ces dernières années comme la Hongrie (47 %) ou pires encore : la République tchèque (29 %), la Roumanie (21 %) et la Pologne (18 %).
Mais la toute fin du classement est occupée par l’Azerbaïdjan avec 5 %, juste derrière l’Arménie (7 %) et la Turquie (9 %).
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