1- Absence de réduction de GES
Le Canada se présente à la COP27 en étant le seul pays du G7 à ne pas avoir baissé ses émissions de GES depuis l’Accord de Paris : « Le retard du Canada en matière de réduction des émissions de GES est tout simplement inacceptable. Malheureusement, avec un Pétro-État qui continue de miser sur des industries polluantes, on ne peut pas s’attendre à des miracles ! C’est pourquoi l’indépendance du Québec est essentielle pour se libérer de cet héritage sombre et exercer un leadership environnemental digne du 21e siècle », déclare Sol Zanetti, responsable solidaire en matière de souveraineté.
2- Le Canada au 2e rang en matière de financement des énergies fossiles
Le Canada se retrouve au top d’un palmarès plutôt gênant ! Il est au 2e rang des pays du G20 qui subventionnent le plus le secteur des combustibles fossiles. Ce secteur a bénéficié d’aides fédérales de plus de 10 milliards de $ par année en moyenne entre 2019 et 2021.
« Au Canada, les intérêts des pétrolières passeront toujours avant la protection de l’environnement et de la souveraineté populaire. C’est dans l’ADN de ce système colonial. Le Québec ne peut plus se faire complice d’un pays qui finance directement la destruction de la planète », déclare Sol Zanetti.
3- Dérouler le tapis rouge aux pollueurs
Cette semaine, les médias et les groupes de pression n’ont pas manqué de souligner l’absurdité du Canada d’inviter les pétrolières à la COP et de leur dérouler le tapis rouge du Pavillon du Canada afin de mettre en valeur leur industrie d’un autre siècle.
« En incluant l’industrie pétrolière et gazière dans sa délégation, le Canada ne pourrait pas être plus clair : leur transition énergétique est un projet de façade ! La COP ce n’est pas un concours de mirages, c’est un lieu de décision pour sortir de notre dépendance aux énergies fossiles », fait valoir Alejandra Zaga Mendez.
4- Justin Trudeau a brillé par son absence
Alors que les COP sont des espaces où les dirigeants des États se rencontrent pour prévoir la suite quant à la lutte aux changements climatiques, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, n’a pas cru bon de libérer son horaire pour s’y présenter.
« Ça en dit long sur ses priorités », affirme Alejandra Zaga Mendez, responsable solidaire en matière d’environnement.
5- Les pirouettes du ministre Guilbeault
Dans les derniers jours, nous avons vu le ministre de l’Environnement du Canada, Steven Guilbeault, tenter de ménager la chèvre et le chou face aux critiques tout à fait légitimes envers l’hypocrisie de son gouvernement, notamment concernant le lobby pétrolier.
« Monsieur Guilbeault doit comprendre qu’on ne peut pas se satisfaire du statu quo en matière de lutte aux changements climatiques. Des actions courageuses sont de mise pour se préparer à la suite et l’inaction de son gouvernement est remarquée de tous », souligne Alejandra Zaga Mendez.
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