*Manifestation pour l’abolition du bureau du Québec à Tel Aviv*
Face aux horreurs perpétuellement vécues par le peuple palestinien depuis presque 8 mois, le groupe exige que le bureau du Québec à Tel-Aviv soit aboli et que soient cessés tous liens économiques et politiques avec l’entité sioniste à l’origine de ces horreurs.
Après avoir d’abord remis en doute en novembre dernier l’ouverture du bureau à Tel-Aviv, le gouvernement de François Legault souhaite maintenant son ouverture au plus vite afin, dit-il, d’être là « pour le peuple » et « pour des échanges commerciaux ». Par souci de maintenir des relations internationales, même avec les États coupables de crimes de guerre, et en s’acharnant à poursuivre ses intérêts commerciaux, le gouvernement ferme les yeux sur le génocide commis par l’État israélien et s’en rend ainsi complice.
« S’entêter à vouloir ouvrir le bureau du Québec à Tel-Aviv cet été, alors que des centaines de bombes tombent encore sur Gaza, démontre la déconnexion totale du gouvernement. Il est de notre devoir de se soulever pour en annuler l’ouverture et l’abolir ! » rajoute Leila Khaled, porte-parole du SDHPP-UQÀM.
Le groupe dénonce également les 1,2 milliard de dollars investis en 2023 par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), responsable des pensions de plus de six millions de Québécois·es, dans plus de onze entreprises reliées au génocide du peuple palestinien. Ce montant a été plus que doublé entre 2022 et 2023. Pour ne citer qu’un exemple, le Devoir révélait en février que 62 millions de dollars US sont investis en parts dans Lockheed Martin, une compagnie d’armement qui fournit des avions militaires à l’armée israélienne. Alors que Conrad Harrington, porte-parole de la CDPQ, indique que celle-ci « prend très au sérieux toute allégation relative aux droits de la personne », le désinvestissement de ces entreprises violant le droit international est toujours attendu.
« C’est notre argent, celui qu’on a cotisé à ces fonds de pension publics, et que l’on utilise pour financer le génocide en cours. C’est inacceptable ! » dénonce Leila Khaled, porte-parole du SDHPP-UQÀM.
Puisque la CDPQ a déjà joué un rôle dans le désinvestissement des entreprises complices des crimes de guerre israéliens, notamment en poussant l’entreprise G4S à cesser ses activités en Israël en juin 2023, le SDHPP-UQÀM encourage les syndicats et la société civile à s’engager dans la lutte afin de mettre de la pression sur la CDPQ pour venir à un désinvestissement complet de toute entreprise impliquée dans la perpétuation du génocide des Palestinien·nes et dans le soutien à l’État israélien.
Alors que l’État israélien déchaîne son sinistre arsenal sur Rafah, il est évident qu’il faut rompre les liens avec l’État israélien et non les approfondir. Soulevons-nous contre la collaboration impérialiste ! Rendons la complicité insoutenable !
Solidarité pour les droits humains des Palestiniennes et Palestiniens (SDHPP) basée à l’UQAM
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