Édition du 19 novembre 2024

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Blanchissement de carbone — La « nouvelle ruée vers l’Afrique » du Golfe

Au début du mois de novembre 2023, peu avant l’ouverture du sommet COP28 à Dubaï, une entreprise des Émirats arabes unis, jusqu’alors méconnue, a retenu l’attention des médias en annonçant qu’elle avait l’intention de conclure des accords fonciers en Afrique.

14 août 2024 | tiré du site du CADTM
https://www.cadtm.org/Blanchissement-de-carbone-La-nouvelle-ruee-vers-l-Afrique-du-Golfe

Des rapports laissent entendre que Blue Carbon [1], une société privée appartenant au cheikh Ahmed al-Maktoum, membre de la famille régnante de Dubaï, a signé des accords lui promettant le contrôle de vastes étendues de terres sur tout le continent africain. Ces accords porteraient sur une superficie étonnante de 10 % de la masse continentale du Liberia, de la Zambie et de la Tanzanie, et de 20 % de celle du Zimbabwe. Au total, la superficie de ces terres équivaut à celle de la Grande-Bretagne.

La société Blue Carbon avait l’intention d’utiliser ces terres pour lancer des projets de compensation des émissions de carbone, une pratique de plus en plus répandue dont les partisans affirment qu’elle aide à lutter contre le réchauffement climatique. Les compensations carbone impliquent la protection des forêts et d’autres projets environnementaux qui sont assimilés à une certaine quantité de « crédits » carbone. Ces crédits peuvent ensuite être vendus aux pollueurs du monde entier pour compenser leurs propres émissions. Avant d’entamer les négociations de cet énorme accord, Blue Carbon n’avait aucune expérience dans le domaine des compensations carbone ou de la gestion des forêts. Néanmoins, l’entreprise s’attendait à gagner des milliards de dollars grâce à ces projets.

Les ONG de défense de l’environnement, les journalistes et les militants ont rapidement condamné ces accords en les qualifiant de nouvelle « ruée vers l’Afrique » - un accaparement des terres au nom de la lutte contre le changement climatique. En réponse, Blue Carbon a insisté sur le fait que les discussions n’étaient qu’exploratoires et qu’il faudrait consulter les communautés et poursuivre les négociations avant d’obtenir une approbation formelle.

Indépendamment de leur statut actuel, les transactions foncières soulèvent des inquiétudes concernant l’expulsion des communautés autochtones et d’autres communautés locales pour faire place aux plans de protection des forêts de Blue Carbon. Dans l’est du Kenya, par exemple, le peuple autochtone Ogiek a été chassé de la forêt Mau en novembre 2023, une expulsion que les avocats ont associé aux négociations en cours entre Blue Carbon et le président du Kenya, William Ruto. Des protestations ont également suivi les négociations à huis clos du gouvernement libérien avec Blue Carbon, les activistes affirmant que le projet viole les droits fonciers des populations autochtones inscrits dans la loi libérienne. Des cas similaires d’expulsions de terres dans d’autres pays ont conduit le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, Francisco Calí Tzay, à demander un moratoire mondial sur les projets de compensation carbone.

Au-delà de leur impact potentiellement destructeur sur les communautés locales, les activités de Blue Carbon en Afrique indiquent un changement majeur dans les stratégies climatiques des États du Golfe. Comme l’ont montré les critiques, l’industrie de la compensation carbone existe essentiellement en tant que mécanisme d’écoblanchiment, ce qui permet aux pollueurs de dissimuler leurs émissions constantes derrière l’écran de fumée de méthodes trompeuses de comptabilisation du carbone, tout en offrant une nouvelle catégorie d’actifs rentables pour les acteurs financiers. En tant que premiers exportateurs mondiaux de pétrole brut et de gaz naturel liquéfié, les États du Golfe se positionnent désormais à tous les stades de cette nouvelle industrie, y compris sur les marchés financiers où les crédits de carbone sont achetés et vendus. Cette évolution reconfigure les relations du Golfe avec le continent africain et aura des conséquences importantes sur les trajectoires de notre planète qui se réchauffe.

Falsification des comptes et blanchiment de carbone

Il existe de nombreuses variétés de projets de compensation carbone. Le plus courant concerne les projets de déforestation évitée qui constituent la majeure partie des intérêts de Blue Carbon dans les terres africaines. Dans le cadre de ces projets, les terres sont clôturées et protégées contre la déforestation. Les sociétés de certification de compensation de carbone - dont la plus importante au monde est la société Verra, basée à Washington - évaluent ensuite la quantité de carbone que ces projets empêchent d’être libérée dans l’atmosphère (mesurée en tonnes de CO2). Une fois évalués, les crédits carbone peuvent être vendus aux pollueurs, qui les utilisent pour annuler leurs propres émissions et atteindre ainsi les objectifs climatiques qu’ils se sont fixés.

De prime abord attrayants - après tout, qui ne souhaite pas que de l’argent soit investi dans la protection des forêts ? ces systèmes présentent deux défauts majeurs. Le premier est connu sous le nom de « pérennité ». Les acheteurs de crédits carbone obtiennent le droit de polluer ici et maintenant. Pendant ce temps, il faut des centaines d’années pour que ces émissions de carbone soient réabsorbées de l’atmosphère, et il n’y a aucune garantie que la forêt restera debout pendant cette période. Si un incendie de forêt se produit ou si la situation politique change et que la forêt est détruite, il est trop tard pour récupérer les crédits de carbone initialement accordés. Cette préoccupation n’est pas seulement théorique. Ces dernières années, les incendies de forêt en Californie ont consumé des millions d’hectares de forêt, y compris des crédits achetés par de grandes entreprises internationales telles que Microsoft et BP. Compte tenu de l’incidence croissante des incendies de forêt due au réchauffement climatique, de tels résultats deviendront sans aucun doute plus fréquents.

Encore une fois, cette estimation dépend d’un avenir incertain, ce qui ouvre d’importantes possibilités de profit pour les entreprises qui certifient et vendent des crédits de carbone.

Le deuxième défaut majeur de ces systèmes est que toute estimation des crédits carbone pour les projets de déforestation évitée repose sur un scénario hypothétique : quelle quantité de carbone aurait été libérée si le projet de compensation n’avait pas été mis en place ? Une fois de plus, cette estimation dépend d’un avenir imprévisible, ouvrant des perspectives de profit considérables. En augmentant les réductions d’émissions escomptées dans le cadre d’un projet particulier, il est possible de vendre beaucoup plus de crédits carbone qu’il n’en faut. Cette possibilité de spéculation est l’une des raisons pour lesquelles le marché des crédits carbone est si étroitement associé à des scandales à répétition et à la corruption. En effet, selon le New Yorker, après la révélation d’une fraude massive au carbone en Europe, « le gouvernement danois a admis que quatre-vingts pour cent des sociétés d’échange de carbone du pays étaient des façades pour le trafic » [2].

Ces problèmes méthodologiques sont structurellement intrinsèques à la compensation et ne peuvent être évités. Par conséquent, la plupart des crédits carbone échangés aujourd’hui sont purement fictifs et n’entraînent aucune réduction réelle des émissions de carbone. L’analyste tunisien Fadhel Kaboub les décrit comme un simple « permis de polluer » [3]. Un rapport d’enquête datant du début de l’année 2023 a révélé que plus de 90 % des crédits carbone de la forêt tropicale certifiés par Verra étaient probablement fictifs et ne représentaient pas de réelles réductions de carbone. Une autre étude réalisée pour la Commission européenne a révélé que 85 % des projets de compensation mis en place dans le cadre du Mécanisme de développement propre des Nations unies n’ont pas permis de réduire les émissions. Une étude universitaire récente portant sur des projets de compensation dans six pays a quant à elle révélé que la plupart d’entre eux ne réduisaient pas la déforestation et que, pour ceux qui le faisaient, les réductions étaient nettement inférieures à ce qui avait été annoncé au départ. Par conséquent, les auteurs concluent que les crédits carbone vendus pour ces projets ont été utilisés pour « compenser près de trois fois plus d’émissions de carbone que leur contribution réelle à l’atténuation du changement climatique » [4].

Malgré ces problèmes fondamentaux - ou peut-être à cause d’eux - l’utilisation des compensations carbone se développe rapidement. La banque d’investissement Morgan Stanley prévoit que le marché vaudra 250 milliards de dollars d’ici 2050, contre environ 2 milliards de dollars en 2020, car les grands pollueurs utilisent la compensation pour sanctionner la poursuite de leurs émissions de carbone tout en prétendant atteindre des objectifs nets de zéro. Dans le cas de Blue Carbon, une estimation a révélé que la quantité de crédits carbone susceptibles d’être accrédités dans le cadre des projets de l’entreprise en Afrique correspondrait à la totalité des émissions de carbone annuelles des Émirats arabes unis. Cette pratique, qui s’apparente au blanchiment de carbone, permet de faire disparaître les émissions en cours du grand livre de la comptabilité carbone, en les échangeant contre des crédits qui n’ont pas grand-chose à voir avec la réalité.

La monétisation de la nature comme stratégie de développement

Pour le continent africain, la croissance de ces nouveaux marchés du carbone ne peut être isolée de l’escalade de la crise de la dette mondiale qui a suivi la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine. Selon une nouvelle base de données, Debt Service Watch, les pays du Sud connaissent la pire crise de la dette jamais enregistrée, un tiers des pays d’Afrique subsaharienne consacrent plus de la moitié de leurs recettes budgétaires au service de la dette. Face à ces pressions fiscales sans précédent, les prêteurs internationaux et de nombreuses organisations de développement encouragent fortement la marchandisation des terres par le biais de la compensation comme moyen de sortir de cette crise profondément ancrée.

L’African Carbon Markets Initiative (ACMI), une alliance lancée en 2022 lors du sommet de la COP27 du Caire, est devenue une voix importante dans ce nouveau discours sur le développement. L’ACMI rassemble des dirigeants africains, des entreprises de crédit carbone (dont Verra), des donateurs occidentaux (USAID, la Fondation Rockefeller et le Fonds pour la Terre de Jeff Bezos) et des organisations multilatérales comme la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique. Outre ses efforts pratiques pour mobiliser des fonds et encourager les changements de politique, l’ACMI a joué un rôle de premier plan dans le plaidoyer en faveur des marchés du carbone en tant que solution gagnant-gagnant à la fois pour les pays africains lourdement endettés et pour le climat. Selon les termes du document fondateur de l’organisation, « l’émergence des crédits carbone en tant que nouveau produit permet de monétiser l’importante dotation en capital naturel de l’Afrique, tout en l’améliorant » [5].

Les activités de l’ACMI sont profondément liées au Golfe. L’un des aspects de cette relation est que les entreprises du Golfe, en particulier les producteurs de combustibles fossiles, sont aujourd’hui la principale source de demande pour les futurs crédits carbone africains. Lors du Sommet africain sur le climat qui s’est tenu en septembre 2023 à Nairobi, au Kenya, par exemple, un groupe d’importantes entreprises émiraties du secteur de l’énergie et de la finance (connu sous le nom d’UAE Carbon Alliance) s’est engagé à acheter à l’ACMI des crédits carbone d’une valeur de 450 millions de dollars au cours des six prochaines années. Cet engagement a immédiatement confirmé que les Émirats arabes unis étaient le principal bailleur de fonds de l’ACMI. De plus, en garantissant la demande de crédits carbone pour le reste de la décennie, l’engagement des Émirats arabes unis contribue à créer le marché actuel, à faire avancer de nouveaux projets de compensation et à consolider leur place dans les stratégies de développement des États africains. Il contribue également à légitimer la compensation en tant que réponse à l’urgence climatique, malgré les nombreux scandales qui ont entaché le secteur ces dernières années.

L’Arabie saoudite joue également un rôle majeur dans la promotion des marchés du carbone en Afrique. L’un des membres du comité directeur de l’ACMI est la femme d’affaires saoudienne Riham ElGizy, qui dirige la Regional Voluntary Carbon Market Company (RVCMC). Créée en 2022 en tant que coentreprise entre le Fonds d’investissement public (le fonds souverain d’Arabie saoudite) et la bourse saoudienne Tadawul, la RVCMC a organisé les deux plus grandes ventes aux enchères de carbone au monde, en vendant plus de 3,5 millions de tonnes de crédits de carbone en 2022 et 2023. 70 % des crédits vendus lors de ces ventes aux enchères provenaient de projets de compensation en Afrique, la vente aux enchères de 2023 ayant eu lieu au Kenya. Les principaux acheteurs de ces crédits étaient des entreprises saoudiennes, au premier rang desquelles la plus grande compagnie pétrolière du monde, Saudi Aramco.

"Au-delà de la simple appropriation de projets de compensation en Afrique, les États du Golfe se positionnent également à l’autre bout de la chaîne de valeur du carbone : la commercialisation et la vente de crédits de carbone à des acheteurs régionaux et internationaux"

Les relations émiraties et saoudiennes avec l’ACMI et le commerce des crédits carbone africains illustrent une évolution notable en ce qui concerne le rôle du Golfe sur ces nouveaux marchés. Au-delà de la simple possession de projets de compensation en Afrique, les États du Golfe se positionnent également à l’autre bout de la chaîne de valeur du carbone : la commercialisation et la vente de crédits carbone à des acheteurs régionaux et internationaux. À cet égard, le Golfe apparaît comme un espace économique clé où le carbone africain est transformé en un actif financier qui peut être acheté, vendu et faire l’objet de spéculations de la part d’acteurs financiers du monde entier.

En effet, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite ont tous deux cherché à établir des bourses du carbone permanentes, où les crédits carbone peuvent être achetés et vendus comme n’importe quelle autre marchandise. Les Émirats arabes unis ont créé la première bourse de ce type à la suite d’un investissement du fonds souverain contrôlé par Abou Dhabi, Mubadala, dans l’AirCarbon Exchange (ACX), basée à Singapour, en septembre 2022. Dans le cadre de cette acquisition, Mubadala détient désormais 20 % d’ACX et a créé une bourse numérique réglementée d’échange de carbone dans la zone franche financière d’Abou Dhabi, l’Abu Dhabi Global Market. ACX affirme qu’il s’agit de la première bourse réglementée de ce type au monde, et que les échanges de crédits carbone y débuteront fin 2023. De même, en Arabie saoudite, la RVCMC s’est associée à l’entreprise américaine de technologie de marché Xpansiv pour créer une bourse permanente de crédits carbone dont le lancement est prévu fin 2024.

Reste à savoir si ces deux bourses basées dans le Golfe seront en concurrence ou si elles donneront la priorité à des instruments d’échange différents, tels que les dérivés du carbone ou les crédits carbone conformes à la charia. Ce qui est clair, en revanche, c’est que les principaux centres financiers du Golfe s’appuient sur leurs infrastructures existantes pour établir une domination régionale dans la vente de carbone. Actif à tous les stades de l’industrie de la compensation - de la production de crédits carbone à leur achat - le Golfe est désormais un acteur principal des nouvelles formes d’extraction de richesse qui relient le continent africain à l’économie mondiale au sens large.

Garantir un avenir basé sur l’énergie fossile

Au cours des deux dernières décennies, la production de pétrole et surtout de gaz du Golfe s’est considérablement accrue, parallèlement à un déplacement important vers l’est des exportations d’énergie pour répondre à la nouvelle demande d’hydrocarbures de la Chine et de l’Asie de l’Est. Dans le même temps, les États du Golfe ont accru leur participation dans les secteurs en aval à forte intensité énergétique, notamment la production de produits pétrochimiques, de plastiques et d’engrais. Emmenées par Saudi Aramco et Abu Dhabi National Oil Company, les compagnies pétrolières nationales basées dans le Golfe rivalisent désormais avec les supergrands groupes pétroliers occidentaux traditionnels en termes de réserves, de capacité de raffinage et de niveaux d’exportation.

"Au contraire, à l’instar des grandes compagnies pétrolières occidentales, la vision du Golfe d’une production accrue de combustibles fossiles s’accompagne d’une tentative de s’emparer du lead des initiatives mondiales de lutte contre la crise climatique"

Dans ce contexte, et malgré la réalité de l’urgence climatique, les pays du Golfe redoublent d’efforts dans la production d’énergies fossiles, voyant tout l’intérêt de s’accrocher le plus longtemps possible à un monde centré sur le pétrole. Comme l’a promis le ministre saoudien du pétrole en 2021, « chaque molécule d’hydrocarbure sortira »[5]. Mais cette approche ne signifie pas que les États du Golfe ont adopté une posture de négation du changement climatique, la tête dans le sable. Au contraire, à l’instar des grandes compagnies pétrolières occidentales, la vision du Golfe d’une production accrue de combustibles fossiles s’accompagne d’une tentative de s’emparer du leadership dans les efforts mondiaux de lutte contre la crise climatique.

L’un des aspects de cette approche est leur forte implication dans les technologies à faible teneur en carbone, imparfaites et non avérées, telles que l’hydrogène et le captage du carbone. D’autre part, ils tentent d’orienter les négociations mondiales sur le climat, comme en témoignent les récentes conférences des Nations unies sur le changement climatique, COP27 et COP28, au cours desquelles les États du Golfe ont détourné les discussions politiques des efforts efficaces pour éliminer progressivement les combustibles fossiles, transformant ces événements en un peu plus que des spectacles d’entreprise et des forums de réseautage pour l’industrie pétrolière.

Le marché des compensations carbone doit être considéré comme faisant partie intégrante de ces efforts visant à retarder, à obscurcir et à entraver la lutte contre le changement climatique de manière significative. Grâce à la comptabilité carbone trompeuse des projets de compensation, les grandes industries pétrolières et gazières du Golfe peuvent poursuivre leurs activités habituelles tout en prétendant atteindre leurs soi-disant objectifs climatiques. La dépossession des terres africaines par les pays du Golfe est un élément clé de cette stratégie, qui permet en fin de compte d’entretenir le spectre désastreux d’une production de combustibles fossiles en constante accélération.

Traduction de l’anglais par Emmanuelle Carton (CADTM)

Source :https://merip.org/2024/07/laundering-carbon-the-gulfs-new-scramble-for-africa/

Adam Hanieh est professeur auprès du SOAS, University of London. Il est l’auteur, entre autres, de Money, Markets, and Monarchies : The Gulf Cooperation Council and the Political Economy of the Contemporary Middle East, Cambridge University Press, 2018 et Lineages of Revolt. Issues of Contemporary Capitalism in the Middle East, Haymarket Books, 2013.

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[2Heidi Blake, “The Great Cash-for-Carbon Hustle,” The New Yorker, October 16, 2023.

[3Katherine Hearst, “Kenya concedes ‘millions of hectares’ to UAE firm in latest carbon offset deal,” Middle East Eye, November 5, 2023.

[4Thales A. P. West et al., “Action needed to make carbon offsets from forest conservation work for climate change,” Science 381/6660 (August 2023), p. 876.

[5“Africa Carbon Markets Initiative (ACMI) : Roadmap Report,” ACMI, November 8, 2022, p. 12.

Adam Hanieh

Professeur à la School of Oriental and African Studies (SOAS) de Londres, et spécialiste des pays du Golfe.

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