« Malgré tous les messages que nous avons envoyés à la direction durant l’été, malgré la campagne d’affichage, malgré cette journée de grève, la direction ne nous entend pas et fait la sourde oreille. Nous attendons que l’employeur nous propose un retour à la table. Nous avons déjà fait un grand pas vers une entente. C’est déplorable de la part d’une institution de l’envergure de l’UQAM de traiter ainsi 1800 salariés dévoués au succès de l’université et, surtout, à la réussite des élèves », de dénoncer Louisa Cordeiro, présidente du Syndicat des employées et employés de l’UQAM (SEUQAM).
Le SEUQUAM a demandé à la communauté universitaire de respecter son droit à la libre négociation et de ne pas traverser les piquets de grève. Plusieurs associations étudiantes ont déclaré une grève en solidarité avec les employés de soutien.
« Nous souhaitions un règlement, mais lors de la présentation de la dernière offre de l’employeur au mois de juillet, la réponse de l’assemblée générale a été presque unanime : vote de grève avec appui de 93 % des participants », d’expliquer Louisa Cordeiro.
Les 1800 employés de soutien demandent à l’employeur de revenir à la table avec une meilleure offre salariale, car cette dernière est au cœur du litige. L’offre présentée aux syndiqués est inférieure à celle obtenue par d’autres employés du secteur universitaire québécois, ce que les membres du SEUQAM jugent inadmissible.
Les employés de soutien de l’UQAM sont sans convention collective depuis le 31 mai 2017. Le vote de grève a eu lieu le 3 juillet dernier.
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