24 janvier 2012
• Cette journée constitue un pas important en ce qui a trait au renouvellement de la relation entre les Premières Nations et le Canada. Je remercie le Premier ministre et tous les membres de son Cabinet de leur participation à cette rencontre, ainsi qu’à l’importante table ronde régionale qui s’est déroulée hier… il s’agit d’une occasion unique au cours de laquelle nous avons pu être entendus et qui nous a permis d’entamer un dialogue plus que nécessaire.
• Nous devons rétablir la relation initiale, telle qu’exprimée par la ceinture Wampum que nous avons offerte en cadeau au début de la journée : une relation fondée sur le partenariat, le partage et la confiance.
• Pour rétablir cette relation, nous devons nous affranchir de la Loi sur les Indiens. Nous avons tous les deux reconnu que la Loi sur les Indiens représente un obstacle. Nous sommes prêts à travailler avec le Canada, sur la base de cette nouvelle relation, pour aller au‐delà de la Loi sur les Indiens.
• Cela signifie que nous devons aider les Premières Nations à créer leurs propres lois et ententes afin qu’elles puissent se libérer de la Loi sur les Indiens et prendre elles‐mêmes les décisions qui auront une incidence sur leurs vies. Ce processus est déjà entamé et nous devons appuyer toutes les Premières Nations dans cette démarche.
• Aujourd’hui, il apparaît clairement que les Premières Nations ont des réponses et des solutions. Nous devons être des partenaires à part entière de ce processus.
• Le jour viendra où la Loi sur les Indiens sera tout simplement désuète, une relique du passé. Et nous pouvons y arriver – comme preuve, certaines Premières Nations ont déjà atteint cet objectif.
• Les événements d’aujourd’hui ne représentent qu’un premier pas, même s’il s’agit d’un pas important.
• Ce genre d’engagement – travailler ensemble pour trouver des solutions – doit devenir partie intégrante de notre façon de faire.
