La grève avait été déclenchée par le syndicat le 29 juin dernier en réaction aux demandes patronales qui touchaient 32 des 33 articles de la convention collective. Finalement, les parties ont convenu de reconduire la quasi-totalité de la convention collective.
« Pour nous, il était essentiel de protéger nos acquis et l’intégrité de la convention collective qui est mature de 45 ans, surtout en ce qui concerne les horaires de travail. La conciliation travail-famille est un droit que nous devions protéger », résume Bernard Cournoyer, conseiller syndical à la CSD.
Les parties se sont toutefois entendues pour quelques amendements comme l’ajout d’un congé sabbatique, modification de la période de choix de vacances estivales, la majoration de certaines primes et allocations et des avances salariales en cas d’absence invalidité. En plus d’augmentations salariales annuelles entre 2,5 % et 3,5 %, il y a eu également d’importants ajustements de salaire pour les employés de maintenance. L’employeur augmentera également sa contribution au REER.
« Si nous sommes arrivés à une entente qui convienne à nos membres, c’est parce qu’ils ont su rester solidaires tout au long du conflit. Une grève ce n’est facile pour personne et nous pouvons enfin passer à autre chose », conclut Bernard Cournoyer.
Les activités de l’usine reprendront à leur pleine capacité au courant des prochaines semaines. La convention collective touche environ 250 personnes salariées et viendra à échéance le 23 juillet 2026.
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