« C’est le moins que l’on puisse dire, ironise René Séguin, le président du SCFP 1538 qui représentent les employés cols bleus. Si on résume, à Marie-Victorin, les coupures c’est pour tout le monde sauf les commissaires. » René Séguin réagissait à un article paru la semaine dernière dans le Courrier du Sud.
Selon des informations rendues publiques la semaine dernière, la présidente du conseil des commissaires reçoit en plus de son salaire de base d’environ 40 000 $ une somme additionnelle de près de 32 000 $ (0,9617 $ multiplié par 33 000 élèves environ), soit approximativement 72 000 $ annuellement. Par comparaison, la présidente de la Commission scolaire de Montréal (CSM) touche au total à peu près 80 000 $. La CSM compte près de 110 000 élèves et 200 établissements.
« On peut aussi faire une comparaison semblable avec la rémunération des commissaires, explique encore René Séguin. Un commissaire de Marie-Victorin touche 9416 $ de base tandis que le commissaire de Montréal reçoit 12 500 $. Ça n’a aucune commune mesure si on compare la taille des deux commissions scolaire, 110 000 versus 33 000. En plus, à la fin mai, les commissaires de Marie-Victorin ont voté pour une majoration annuelle de leur salaire. À la commission scolaire voisine de Sorel-Tracy, on a au moins eu la décence de refuser cette hausse. »
Le SCFP 1538 représente les quelque 200 employés cols bleus de la commission scolaire Marie-Victorin qui dessert sur son territoire 70 établissements et qui touche environ 33 000 élèves.