Les négociations locales entre le STEEN-SCFP 9875 et Rio Tinto n’ont pas bougé d’un iota depuis le début de cette ronde de négociation. Les points en litige demeurent les demandes de l’employeur pour une diminution drastique du nombre d’employés (50%) et le recours à outrance à la sous-traitance.
Par ailleurs, l’entente de principe conclue entre la coalition des syndicats et Rio Tinto ne concerne pas les syndiqués d’Énergie électrique Nord, sauf en ce qui concerne le fonds de pension. Sur cet enjeu, le STEEN-SCFP 9875 est d’accord avec cette entente.
Cependant, Rio Tinto veut rendre cette entente conditionnelle à un règlement de la convention collective locale avant le 1er janvier 2016, ce que n’approuve pas la partie syndicale.
« Selon nous, c’est inacceptable que l’entente sur le fonds de pension soit conditionnelle à un règlement de la négociation locale. D’ailleurs, selon notre interprétation, cette condition posée par Rio Tinto n’est pas légale et nous prévoyons avoir recours aux moyens appropriés pour faire valoir notre point de vue », de déclarer Patrice Girard, président du STEEN-SCFP 9875.
Contrairement aux autres syndiqués de Rio Tinto, les employés d’Énergie électrique Nord ne peuvent être mis en lockout car ils sont sous la loi des services essentiels. En cas de grève, un nombre déterminé d’employés devra travailler dans les centrales.
Les syndiqués d’Énergie électrique Nord ont rarement fait la grève. Leur dernière grève date de 1995, et cette grève n’avait duré qu’une journée. Les parties ont jusqu’au 31 décembre à minuit pour conclure une entente.