« Nous voulons réinsister sur le fait que le travail doit se poursuivre pour remettre cette usine sur pied. C’est fondamental pour l’économie régionale. Je sais que le gouvernement québécois est proactif dans ce dossier et j’espère que prochainement, on réussira à redémarrer les installations avec un nouvel opérateur », a expliqué Renaud Gagné, directeur québécois d’Unifor.
Une industrie en difficulté qui a besoin d’innover
Comme il le demande depuis des années, le syndicat appelle à des solutions innovantes. « Plusieurs recherches ont démontré que l’utilisation du bois peut se décanter dans une multitude de domaines et de produits. Qu’attendons-nous pour aller plus loin dans cette voie ? Nous avons la ressource qui est renouvelable, à nous de prendre le virage », rappelle le dirigeant syndical.
L’importance de préserver les installations
Unifor rappelle aussi l’importance de maintenir l’entretien des installations afin d’en assurer l’avenir. Rebâtir une usine comme celle de Thurso à neuf représenterait près de deux milliards de dollars. Alors que l’adapter pour produire différents types de pâtes ou même un produit fini ne nécessiterait que quelques centaines de millions de dollars. « Le calcul est assez simple », explique M. Gagné. En ce sens, le syndicat se réjouit de l’engagement du gouvernement québécois de maintenir le chauffage dans l’usine.
Unifor poursuit toujours son travail auprès de ses membres et au sein de la cellule de crise mise en place par le gouvernement québécois.
Unifor représente les quelque 200 membres qui étaient à l’emploi de l’usine et plus de 12 000 membres dans le secteur forestier au Québec.
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