D’autres restaurants avaient déjà été fermés cet automne. Des travailleurs qui avaient subi une première fermeture s’étaient d’ailleurs relocalisés dans le restaurant du boulevard Wilfrid-Hamel. « C’est vraiment une fermeture sauvage, sans préavis, en plein temps des fêtes entre la tourtière et la dinde. La direction n’a même pas daigné prévenir le syndicat et les travailleurs », déplore le président de la section locale 9400 du Syndicat des Métallos, Guy Gendron.
Le Syndicat des Métallos veillera à ce que les travailleurs obtiennent toutes les sommes qui leur sont dues, notamment au chapitre des indemnités de départ, des paies, paies de vacances et autres.
« C’est d’une grande tristesse pour des dizaines de travailleurs, dont certains comptaient plusieurs dizaines d’années de service au sein de l’entreprise. Ça prend vraiment un mauvais citoyen corporatif pour agir ainsi à l’égard de ses employés », ajoute Guy Gendron.
Un message, un commentaire ?