« La consultation menée auprès de nos membres aura permis de constater l’atteinte de différents objectifs fixés, et ce, malgré un contexte fort difficile. Si plusieurs éléments intéressants sont contenus dans l’entente que nous venons d’approuver et qui arrivera à échéance au printemps 2023, de nombreux enjeux de fond restent à régler dans nos milieux de travail, à tous les niveaux, sans exception. Le vote tenu aujourd’hui sert de plateforme de lancement pour les prochains mois où la relance économique et le contexte de pénurie de main-d’œuvre constitueront la trame de fond. C’est dans cette optique que nos membres se tournent maintenant vers la prochaine négociation, qui débutera aussi tôt que l’an prochain, avec la préparation de nos revendications et de notre mobilisation », explique Éric Gingras, président de la Centrale.
Toujours pas d’entente pour le Grand Nord
Malgré la convention de travail qui est entérinée aujourd’hui, la CSQ rappelle qu’aucune entente n’a encore été conclue aux six tables de négociation qui touchent le personnel enseignant, de soutien et professionnel des commissions scolaires crie et Kativik, représenté par l’Association des employés du Nord québécois (AENQ-CSQ), le Syndicat des professionnelles et professionnels de l’Ouest de Montréal (SPPOM) et le Syndicat des professionnelles et professionnels en milieu scolaire du Nord-Ouest (SPPMSNO-CSQ). « Il faut déplorer l’état de stagnation à la table de négociation. Devant des besoins en éducation criants pour les communautés du Nord, les offres du gouvernement pour le personnel ne se traduisent pas encore par une amélioration des services. Nous interpellons aujourd’hui le gouvernement pour qu’il entende enfin la voix des hommes et des femmes qui œuvrent dans le milieu scolaire du Grand Nord, et ce, au bénéfice des milliers d’élèves », lance Éric Gingras.
Un appui aux éducatrices en négociation
À l’unanimité, les personnes déléguées de la CSQ ont profité de leur instance pour adopter une résolution d’appui au personnel des centres de la petite enfance, qui est actuellement en négociation avec le gouvernement du Québec pour le renouvellement de ses conditions de travail. Ce dernier revendique une meilleure reconnaissance de son travail, notamment par le biais d’une augmentation de salaire significative et par la création d’un plancher d’emplois.
Tout en saluant son courage et sa détermination, les personnes déléguées de la CSQ invitent leurs membres à promouvoir la lutte et les revendications du personnel des centres de la petite enfance et à joindre le mouvement des parents pour les éducatrices, sur les réseaux sociaux, en utilisant le mot-clic #parentspourleseducatrices.
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