« Los Mineros est un leader dans la lutte pour les droits des travailleurs mexicains, mais tandis que j’ai le privilège d’être avec vous aujourd’hui, votre président est contraint de vivre en exil au Canada, a déclaré M. Dias aux 500 délégués à une conférence. Unifor exhorte le gouvernement mexicain à déclarer publiquement que Napoleón Gómez Urrutia peut retourner chez lui, au Mexique, sans craindre pour sa sécurité. »
M. Urrutia, président de Los Mineros (le syndicat national des travailleurs des mines, de la métallurgie, de l’acier et des secteurs connexes au Mexique), a parlé aux délégués par vidéo à partir du Canada, où il vit en exil depuis que de fausses accusations criminelles ont été portées contre lui en 2006. Ces accusations ont été annulées quelques années plus tard, mais la sécurité de M. Urrutia, un dirigeant syndical de renom, n’est toujours pas assurée.
« Les attaques sur la liberté d’association et sur la capacité des travailleurs à s’organiser doivent cesser, a affirmé M. Dias. Nous ne baisserons pas les bras et nous ne nous laisserons pas intimider. »
M. Dias a également déclaré aux délégués qu’un mouvement syndical uni doit veiller à ce que les besoins des travailleurs soient pris en considération lors de la renégociation de l’ALENA. M. Dias est à Mexico avec le directeur québécois d’Unifor, Renaud Gagné, pour conseiller l’équipe canadienne de négociation de l’ALENA lors des pourparlers actuels, qui se dérouleront jusqu’au 5 septembre 2017.
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