« La semaine a été en dent de scie dans ce dossier, c’est le moins qu’on puisse dire. Mais maintenant que l’industrie entend travailler à « valoriser l’ACEUM », je pense qu’il est un peu difficile de justifier une position inverse. Quand l’industrie est confiante, ça ne peut qu’être de bon augure pour les emplois », a commenté Renaud Gagné, directeur québécois d’Unifor.
Malgré tout, Unifor prend aussi acte du message de l’AAC qui estime que l’ACEUM est perfectible. En effet, le syndicat considère toujours qu’il est injuste que l’aluminium ne bénéficie pas du même traitement que l’acier. « Mais à partir du moment où l’industrie estime que des mécanismes de protection pourront être efficaces pour protéger la production canadienne, nous nous rangeons à leur avis », a indiqué M. Gagné. Il faut cependant demeurer vigilant et s’assurer de mettre en place des moyens de surveillance quant à l’importation d’aluminium chinois au Mexique. « Quoi qu’il en soit, Unifor a bien l’intention de travailler en collaboration avec tous les acteurs pour s’assurer que la situation ne mette pas en danger les emplois ici au Québec », a conclu M. Gagné.
Par ailleurs, Unifor tient à signaler que la meilleure manière de conserver notre avantage stratégique dans ce secteur d’activité est de maintenir des installations à la fine pointe. Il appelle donc l’industrie et les gouvernements à passer à l’action en procédant à des investissements dans les usines québécoises.
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