Les reproches contre l’accord sont nombreux et documentés : l’AÉCG met en dure concurrence les agriculteurs d’Europe et du Canada et favorise les pratiques industrielles ; par son « forum de coopération en matière de réglementation », entre autres, il permet une plus grande déréglementation ; son mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États (pas encore en fonction) aurait limité le pouvoir de réglementer des États ; son absence de préoccupations environnementales fait obstacle à la lutte contre les changements climatiques.
Selon Claude Vaillancourt, président d’Attac Québec, « nous ne regretterons pas cet accord dont les négociations ont été marquées par une absence de démocratie dans leur processus et qui s’appuie sur des principes économiques aujourd’hui dépassés. Les quelques gains pour certains secteurs de l’économie n’auraient sûrement pas compensé aux pertes sur le plan de la démocratie et de la protection de l’environnement ».
Il faut souhaiter que le Canada accepte la situation et continue de revoir sa politique de libre-échange pour que soient considérées la justice sociale, la qualité des emplois, la sécurité des populations et la protection de l’environnement.
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