« Nous le disions encore en décembre dernier, cet accord est perfectible. Il restait à trouver des mécanismes qui nous permettent de protéger la production canadienne et québécoise de l’aluminium et les emplois », a commenté Renaud Gagné, directeur québécois du syndicat Unifor. « C’est intéressant de voir que tout le monde se vante d’être celui qui a réussi à obtenir cet engagement, car dans les faits, cette question avait déjà été mise sur la table par le gouvernement. Mais peu importe les joutes politiques, l’important c’est d’en arriver à un résultat », a indiqué M. Gagné.
Investissements requis
Comme il s’y était engagé, le syndicat Unifor a travaillé dans l’optique de pouvoir protéger les emplois de ce secteur et c’est le résultat qui compte. Mais au-delà de cette nouvelle, il nous faudra demeurer vigilants. Dans le même esprit, il appelle d’ailleurs l’industrie (dont Rio Tinto) et les gouvernements à s’assurer que les installations demeurent à la fine pointe.
« Les astres sont alignés pour que les investissements annoncés, puis mis sur la glace, soient remis de l’avant. Il est plus que temps d’agir », a demandé le dirigeant syndical. Car pour le syndicat Unifor, une des meilleures manières de conserver un avantage stratégique dans ce secteur d’activité, c’est de maintenir des installations à la fine pointe.
Unifor représente plusieurs milliers de membres dans le secteur de l’aluminium au Québec et en Colombie-Britannique.
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