Le conseiller syndical et porte-parole du SEUQAM, Martin Larose, indique que la partie syndicale attend toujours un retour de l’employeur suite à la dernière rencontre qui a eu lieu le 1er octobre. « C’est un dossier qui traîne en longueur, explique-t-il. Il reste très peu de choses sur la table. Dans ce contexte, c’est étonnant de voir le temps que la direction de l’UQAM met à nous répondre. Notre porte est toujours ouverte et nos disponibilités sont entières. »
« Tous les employés comprennent le contexte de compressions budgétaires. Le SEUQAM défend une position raisonnable et responsable. On l’a déjà dit à la table. Le personnel de soutien a l’UQAM à cœur, mais pas n’importe comment et à n’importe quel prix. Ça nous prend une réponse de l’Employeur et malheureusement elle ne vient pas, d’où la journée de grève de jeudi », a-t-il conclu.
Rappel des événements
Pas moins de 17 séances de négociation ont eu lieu entre le personnel de soutien et l’UQAM depuis le dépôt des demandes syndicales le 12 mars 2013. Lors des assemblées des membres des 8 et 10 juillet dernier, le Syndicat a fait rapport sur l’état des négociations. À l’issue d’un vote secret, c’est à 93,4 % que les membres du SEUQAM ont appuyé le recours à des moyens de pression, pouvant aller jusqu’à cinq jours de grève. La dernière séance de négociation entre les deux parties remonte au 1er octobre. Rappelons que lors de la rentrée universitaire, les employés de l’UQAM avaient tenu une journée de grève de 24 heures le 3 septembre dernier.