Le syndicat représente les 2800 salarié-es des services français de la société publique, soit l’ensemble des stations du Québec ainsi que celle de Moncton. Plus de 1000 d’entre eux ont exprimé leur droit de vote au terme d’une assemblée ayant eu lieu à Montréal ainsi que dans l’ensemble des stations régionales.
Le président du STTRC-CSN, Pierre Tousignant, s’est réjoui du résultat de cette assemblée qui met un terme à un marathon de 12 mois de négociation. « Il s’agit d’une entente qui répond aux objectifs de négociation que nous nous étions fixés : améliorer les conditions dans lesquelles nos membres exercent leur travail, réduire la précarité de travail des employé-es temporaires et contractuels et promouvoir le développement professionnel des employé-es de la société publique afin d’en favoriser la rétention. À ce titre, nous pouvons dire mission accomplie. »
La nouvelle convention collective prévoit la création de près de 200 postes permanents. Environ 120 d’entre eux seront octroyés sur la base de l’ancienneté aux salarié-es temporaires exerçant déjà ces fonctions afin de régulariser le statut de ces derniers. Les autres proviendront notamment de la régularisation de dizaines de postes de recherchistes, d’édimestres et de météorologues, présentement assumés par des employé-es contractuels. Des garanties ont également été obtenues afin que l’employeur réduise de 32 à 25 % la proportion d’heures pouvant être travaillées par des employé-es temporaires annuellement.
L’entente vient également clarifier plusieurs notions relatives aux affichages de postes et à leur octroi, dans l’optique d’assainir l’ensemble de la dotation du personnel à Radio-Canada afin d’en favoriser la rétention.
La nouvelle convention, d’une durée de quatre ans, prévoit des augmentations salariales rétroactives de 1,5 % en 2021, 2 % en 2022, 2 % en 2023 et 1,5 % en 2024. Des gains ont également été obtenus quant à la rémunération des heures supplémentaires.
Afin de contrer l’inflation actuelle, les salarié-es pourront par ailleurs bénéficier d’un montant forfaitaire correspondant à 2 % de tous les gains engrangés depuis le 1er janvier 2021, incluant les heures supplémentaires effectuées.
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