« Nous présenterons bientôt cette entente à nos membres, qui y trouveront d’importantes améliorations de leurs conditions de travail. On a répété sans cesse que la petite enfance est un maillon essentiel de l’éducation et que les intervenantes doivent avoir des conditions à la hauteur de cette importance. L’entente de principe d’hier nous confirme que notre message a porté », explique la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.
Tous les détails de l’entente seront présentés le 23 novembre pour adoption par les représentantes des syndicats. Ils seront ensuite soumis à l’ensemble des membres. Rappelons que les intervenantes en CPE de la FIPEQ-CSQ étaient sans convention collection depuis le printemps 2015.
Une mobilisation sans précédent
Ce résultat positif découle directement des efforts de mobilisation des milliers d’intervenantes membres de la FIPEQ-CSQ et de la CSQ qui ont donné un important rapport de force au comité de négociation.
« Le 29 avril dernier, quand des centaines d’entre nous ont défilé dans quatre régions du Québec, on a envoyé un message fort au gouvernement sur notre détermination à obtenir un règlement positif, message qui est devenu encore plus fort avec les mandats de grève dont nous nous sommes dotés. Ajoutons à cela des dizaines d’actions ciblées partout au Québec. Il était évident que nous resterions debout et solidaires jusqu’à ce résultat positif », se réjouit Valérie Grenon.
« Voir l’ampleur de la mobilisation des derniers mois a été vraiment formidable. C’était beau de voir des milliers de femmes se serrer les coudes pour leurs conditions de travail, mais aussi pour les tout-petits du Québec. Parce que des services éducatifs à la petite enfance de qualité, ça commence par des intervenantes bien traitées », conclut la présidente de la CSQ, Louise Chabot.
Un message, un commentaire ?