Dans cette campagne de sensibilisation, ce sont les clients de la prostitution qui seront ciblés. Il s’agit encore une fois de mettre en lumière l’exploitation sexuelle qui survient lors des événements estivaux, notamment le Grand Prix, mais aussi de rappeler que l’achat d’actes sexuels est un acte criminel.
Si le Grand Prix est souvent perçu comme étant festif et glamour, « il est essentiel de rappeler qu’afin de répondre à la demande des clients, les proxénètes profitent de l’événement pour leurrer des filles et des femmes dans l’industrie du sexe puis continuent de sévir tout au long de la saison estivale », affirme Jennie-Laure Sully, organisatrice communautaire à la CLES. « Il faut faire savoir aux femmes et aux filles exploitées sexuellement que ce ne sont pas elles, mais les clients qui commettent un crime », déclare Isabelle Gélinas, directrice des communications du Y des femmes de Montréal.
La CLES s’est jointe cette année encore aux membres du comité « Un trop Grand Prix » composé du Y des femmes de Montréal, de Prévention jeunesse Longueuil et de Prévention jeunesse Laval (Zéro Exploitation). Ces deux derniers organismes tiendront d’ailleurs un kiosque de sensibilisation dans les stations de métro de Longueuil et de Laval le vendredi 16 juin, en parallèle du début du Grand Prix.
Pour en savoir plus et vous tenir à jour concernant le déroulement de cette 10e campagne, consultez la page Facebook ainsi que le site web untropgrandprix.com
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