« Ce lock-out d’une durée indéterminée est un coup de force inutile de Jean Coutu qui risque de créer des problèmes d’approvisionnement en médicaments dans ses pharmacies. Notre grève de 24 h seulement était raisonnable et ne risquait pas de créer de rupture de stock. Si l’employeur respecte le Code du travail, il devra fonctionner à effectif réduit avec des cadres déjà embauchés », affirme la présidente du syndicat, Audrey Benoît.
Bien que l’employeur ait accepté certaines demandes moins importantes du syndicat à la table de négociation, il reste des enjeux majeurs qui ne sont pas réglés comme le respect de l’ancienneté en tout temps dans l’affectation des tâches et l’encadrement de la sous-traitance. De plus, la question salariale n’a pas encore été abordée.
« Nous sommes prêts à négocier dès que possible, même avant dimanche, pour éviter de créer des difficultés d’approvisionnement. Celles-ci ne manqueront pas de survenir avec une équipe réduite constituée de cadres qui ne sont pas habitués à faire ce travail sur une base régulière », ajoute la présidente.
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