Provenant des cégeps de toutes les régions du Québec, les conseillères et conseillers d’orientation (c.o.) de l’enseignement supérieur se réuniront sous le thème « Diversité et inclusion : intervenir auprès d’une clientèle différente » pour échanger sur leurs pratiques en évolution et s’outiller pour encore mieux accompagner les étudiantes et étudiants.
Un effectif étudiant de plus en plus diversifié
La présidente de la FPPC-CSQ, Suzanne Tousignant, explique que le profil des étudiantes et étudiants a beaucoup changé au cours des dernières années et les conseillères et conseillers d’orientation doivent adapter leurs interventions en tenant compte de cette nouvelle réalité.
« Les caractéristiques de l’effectif étudiant sont de plus en plus diversifiées, notamment par la présence en nombre toujours croissant d’étudiantes et d’étudiants à besoins particuliers. Nous pouvons penser notamment à celles et ceux qui sont en situation de handicap, aux immigrantes et immigrants de première génération, ainsi qu’au nombre important d’étudiantes et d’étudiants qui souffrent d’anxiété de performance. Dans ce contexte, les conseillères et conseillers d’orientation jouent plus que jamais un rôle incontournable dans le cheminement personnel et vocationnel, dans la réussite et, ultimement, dans la diplomation de toutes et tous », affirme Suzanne Tousignant.
Une profession à revaloriser
La leader syndicale ajoute que bien que l’expertise des conseillères et conseillers d’orientation est incontournable et reconnue parmi les principaux acteurs en enseignement supérieur, des problématiques de valorisation de leur travail sont malheureusement encore bien réelles.
« La FPPC-CSQ utilise toutes les opportunités qui se présentent pour faire reconnaitre à sa juste valeur l’importance du travail qu’effectuent ces professionnelles et professionnels auprès des étudiantes et étudiants qu’ils rencontrent. Parce que nous avons à cœur la reconnaissance de leur travail à sa juste valeur, la FPPC-CSQ a fait la démonstration devant le Comité patronal de négociation des collèges (CPNC) que le plan de classification du personnel professionnel des cégeps devait impérativement être mis à jour pour refléter le travail réellement effectué par son personnel professionnel, dont les c.o. du réseau collégial », rapporte Suzanne Tousignant.
« Or, la dénomination exacte du travail effectué et des qualifications requises est la pierre angulaire de la reconnaissance du travail qui est réellement effectué », ajoute la présidente de la FPPC-CSQ.
Évaluation de l’emploi à revoir
Afin de rectifier une situation qui perdure depuis trop longtemps, la FPPC-CSQ a également demandé à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) un changement de prédominance, l’emploi de conseillère et conseiller d’orientation étant en effet considéré comme à prédominance masculine.
« Des démarches ont également été entreprises auprès de la CNESST afin qu’il soit reconnu que les tâches et responsabilités des c.o. œuvrant dans les cégeps diffèrent significativement de celles effectuées par les c.o. du secteur scolaire. Tous nos travaux convergent en ce sens. Il est temps que soit reconnue cette réalité pourtant flagrante », souligne Suzanne Tousignant.
En terminant, cette dernière tient à saluer, au nom de la FPPC-CSQ, les conseillères et conseillers d’orientation et leur souhaite un bon congrès !
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