Notre camarade Ugo Palheta du NPA
tiré de NPA 29
« Emmanuel Macron contribue, par la banalisation des idées d’extrême droite, à la favoriser. »
« Le fascisme s’enracine dans la dialectique entre, d’un côté, l’extrèmisation de secteurs entiers de la classe dominante qui se manifeste à travers la politique d’Emmanuel Macron (autoritaire, ultra sécuritaire, contre les manifestations, sur le plan de l’immigration…, les discours de personnes comme Luc Ferry qui disait qu’il fallait tirer à balles réelles sur les gilets jaunes.
Le fait que le MEDEF ait envisagé d’inviter Marion Maréchal à son université d’été, et de l’autre côté, le développement d’une force politique d’extrême droite qui arrive à représenter une alternative nationaliste et réactionnaire pour des millions de personnes mais qui, à un certain stade de la crise politique, peut aussi apparaître comme une alternative pour les secteurs extrémisés de la classe dominante. »
« A un moment donné, Emmanuel Macron pourrait ne plus être utile à ceux dont il est le représentant politique, c’est-à-dire à la classe dominante et à la bourgeoisie. »
« Le discours xénophobe d’Emmanuel Macron n’est pas nouveau : il y avait une division du travail dans son gouvernement. On se souvient des discours de Gérard Collomb à l’époque où il était au gouvernement, sur la submersion migratoire en reprenant les termes même de l’extrême droite. »
« Aujourd’hui, c’est Emmanuel Macron qui va incarner lui-même la ligne xénophobe parce que la crise politique s’est approfondie et que son électorat a changé depuis la présidentielle et qui est maintenant de droite. »
Sur le populisme d’Emmanuel Macron
« Pour moi, depuis le départ, Emmanuel Macron est un populiste néolibéral à la Thatcher qui joue d’une démagogie anti-fonctionnaires, anti-(soit-disant)privilégiés… »
« Emmanuel Macron avait déjà un discours populiste mais il ajoute une corde pour séduire son électorat de droite qui lui a permis de se maintenir aux dernières élections européennes en jouant sur la xénophobie. »
« Sur le terrain xénophobe, le Rassemblement national apparaît comme plus crédible qu’Emmanuel Macron. » « Emmanuel Macron est en train d’adopter une stratégie sarkozyste. »
« Emmanuel Macron n’a pas le profil de Nicolas Sarkozy et je doute qu’il parvienne à gagner des secteurs de l’électorat lepeniste mais il peut solidifier son emprise sur l’électorat traditionnel des Républicains. » « La question centrale d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen, c’est : qui va s’emparer de l’électorat des Républicains ? »
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