Rien ne peut pas nous arrêter,
l’injustice ne peut pas nous paralyser,
l’oubli ne peut pas s’installer dans nos esprits.
C’est la mémoire qui doit nous guider,
c’est le sens de l’amour et de la justice qui doit nous faire marcher, parler, pleurer sur le chemin, mais sans rester à la traîne.
« La Palestine, du fleuve à la mer, vaincra » n’est pas seulement une phrase,
c’est une conviction dans la lutte contre les cruautés,
c’est un désir de se souvenir de l’humanité,
c’est comprendre que dans tous les territoires où la persécution, la criminalisation et le meurtre ont lieu, où tout fait mal et fait rage,
c’est là que les racines de nos pieds nous disent que nous ne pouvons pas abandonner, que nous ne pouvons pas nous fatiguer.
Abandonner n’a jamais été une option,
car tout comme en Palestine, en Amérique latine,
nous continuons à rêver d’une vie digne pour tous, pour chacun, pour tous.
Nous continuons parce que nous savons que les vies pour lesquelles nous luttons vont au-delà des vies humaines ;
nous luttons pour des vies qui, à leur tour, donnent la vie,
parce que le complément fait partie de la vie même que nous défendons.
Le poème est écrit par Cony Oviedo, militante féministe du Paraguay, Marche mondiale des femmes et représentante des Amériques au Comité international de la Marche mondiale des femmes.
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