TIré de L’infolettre d’octobre d’Action Chômage de Québec
Action Chômage collabore avec le Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC) pour faire pression en faveur d’une réforme de l’assurance-emploi. La dernière campagne est en quelque sorte l’aboutissement des revendications issues de l’AE21, à savoir s’inspirer des meilleures pratiques des mesures transitoires depuis la COVID pour élaborer une réforme adéquate pour le 21e siècle. Nous avons accompagné la campagne du CNC sur nos réseaux et à la fin du parcours de la marche de notre porte-parole Pierre Céré, de Gatineau à Ottawa. Ce dernier a revendiqué une réforme avec ses pieds et son corps, sur 200 km, puis il a plaidé en conférence de presse au sein du foyer de la Chambre des communes aux côtés (entre autres) des députés Alexandre Boulerice et Louise Chabot, ainsi que du vice-président du CTC Larry Rousseau. Les députés ont depuis fait plusieurs interventions à la Chambre des communes. Par ailleurs, une rencontre entre M. Céré et la ministre Qualtrough s’est déroulée à la suite de la conférence de presse. Depuis, les attentes sont toujours celles d’une réforme du régime actuel et nous nous attendons plus spécifiquement, d’ici la fin de l’automne, à un prolongement des prestations de maladie.
Retour à l’arrière
Depuis le 25 septembre, c’est le retour aux anciennes mesures de l’assurance-emploi. Cela signifie plusieurs changements pour les chômeurs et chômeuses de même que pour les organisations qui les défendent, car nous nous attendons à des dossiers plus complexes tandis que l’équipe de travail doit parfaire sa formation avec l’aide du CNC. Parmi les régressions de l’ancien régime, notons l’accroissement du nombre d’heures pour être admissible, la déclaration des primes de fin d’emploi, dont les vacances, et surtout la comptabilisation des départs d’emplois de l’année précédant une demande d’assurance-emploi. Ces régressions ne seront pas sans impact et les observateurs et observatrices peuvent déjà sentir la colère au sein du travail saisonnier. Enfin, il est tout aussi notable que la gestion du régime souffre encore de délais déplorables malgré de maigres améliorations.
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