« Pour la FTQ, il était temps que le gouvernement dépoussière le Règlement sur les services de garde en milieux scolaires. Malheureusement, ce que nous propose Québec est bien incomplet et ne répond pas aux exigences et standards nécessaires en 2022. L’école, les besoins des enfants, des parents et des services de garde ont beaucoup évolué et le vieux règlement est en déphasage. Les services de garde en milieux scolaires c’est plus que du gardiennage », déclare le secrétaire général de la FTQ Denis Bolduc.
« Par exemple, il est urgent de revoir à la baisse le ratio d’une éducatrice pour 20 élèves, il n’y a rien non plus en ce qui a trait à l’encadrement des élèves en situation de handicap ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (HDAA), rien non plus pour mieux soutenir les enfants des milieux défavorisés ou issus des communautés culturelles. Québec doit répondre à ces enjeux », ajoute le secrétaire général.
« Autres éléments importants, il n’y a rien dans le projet de règlement obligeant l’employeur à avoir deux adultes présents au minimum pour couvrir les absences en cas d’urgence. On fait quoi, on laisse les élèves à eux-mêmes ? Poser la question c’est y répondre. La sécurité des enfants, l’aménagement des locaux, la précarisation de la profession sont aussi des enjeux cruciaux. Il n’y a rien de concret dans le projet de règlement pour attirer et retenir les éducatrices dans les services de garde en milieu scolaire. Les efforts de valorisation de la profession doivent se poursuivre. Québec doit se mettre à l’écoute de celles et ceux qui sont sur le terrain et se mettre au travail pour améliorer leur sort », conclut le secrétaire général Denis Bolduc.
Pour consulter le mémoire produit par le service de la recherche de la FTQ :
Mémoire sur les modifications au Règlement sur les services de garde en milieu scolaire - FTQ - Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec
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