Avec un nombre croissant d’incidents violents au cours des dernières années, l’organisme reconnaît la nécessité d’agir immédiatement pour assurer la sécurité de la clientèle et du personnel. L’ACTU a également invité tous les paliers de gouvernement à se joindre à la cause et à y apporter leur soutien.
Le président du CPSTT, Pino Tagliaferri, demande aussi à la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, d’octroyer un financement adéquat aux sociétés de transport afin que celles-ci puissent rendre plus sécuritaires les réseaux et redonner le sentiment de sécurité aux usagers et usagères.
« Après plusieurs années, nous ne pouvons que constater le fait que le désengagement des gouvernements successifs sur les enjeux de santé mentale et d’itinérance ainsi que de consommation de substances illicites a eu un impact majeur sur le sentiment d’insécurité des passagers et passagères du transport en commun », affirme M. Tagliaferri.
Bien que l’achalandage du transport collectif s’améliore de manière constante à la suite de la pandémie, l’ACTU craint que la peur de la violence fasse dérailler la reprise tant attendue par les sociétés de transport, alors que ces dernières traversent une crise de financement.
L’achalandage national du transport collectif actuel représente environ 73 % de ce qu’il était avant la pandémie.
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