Toujours selon celle-ci, les compressions budgétaires des dernières années ainsi que la réduction du personnel sont les principales causes de la détresse psychologique des employés du secteur universitaire.
Le CPSU lance donc aujourd’hui une vaste campagne de sensibilisation à travers la province pour lever le voile sur ce fléau qu’est la détresse psychologique et exiger du gouvernement caquiste qu’il investisse davantage dans le secteur universitaire, particulièrement pour pourvoir et créer des postes de personnel de soutien afin de s’assurer que les étudiants reçoivent les services auxquels ils ont droit.
« Alors que l’on a vu le nombre d’étudiants et de professeurs augmenter substantiellement, on a assisté en même temps à une réduction marquée du nombre d’employés de soutien. Ceux qui restent font face à une surcharge de travail et à la désorganisation qui l’accompagne. Si le gouvernement désire que les universités atteignent leurs objectifs, il faudra qu’il augmente rapidement le nombre de postes d’employés de soutien », a dénoncé Carole Neill, présidente du CPSU.
La détresse psychologique relève d’un problème de santé mentale qui fait référence à un état psychologique pénible caractérisé par l’anxiété et la dépression.
Les données ont été collectées dans 11 universités et 9154 membres du SCFP ont été invités par courriel à participer à l’enquête. De ce nombre, 921 participants ont dûment rempli les deux questionnaires, ce qui constitue un échantillon très représentatif des membres.
L’étude, préparée par Julie Cloutier, professeure à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM (ESG UQAM), et Sabrina Pellerin, étudiante au doctorat à l’ESG UQAM, peut être consultée en suivant ce lien : https://bit.ly/2Yn3sIm
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