« Si on fait le déplacement à Ottawa, c’est d’abord pour montrer notre solidarité avec les travailleuses et les travailleurs des Postes. C’est aussi pour réaffirmer l’attachement des Québécois et des Québécoises à ces services de proximité et pour défendre l’intégrité de ce service public essentiel. L’abolition massive de postes pénalisera la population, particulièrement les personnes âgées et à mobilité réduite », avance Monsieur Fontecilla.
« Lorsqu’ils auront éliminé la livraison du courrier à domicile en tant que service public universel, le secteur privé prendra la relève et offrira ce service à un coût supérieur. Ce n’est pas dans l’intérêt de la population », poursuit-il.
Les solidaires proposent au gouvernement de prendre en considération les solutions proposées par le syndicat des travailleurs et des travailleurs des Postes (STTP)- comme celle de la réinstauration d’un service bancaire - pour permettre à Postes Canada de poursuivre ses activités sans toucher aux emplois et aux tarifs.
« Depuis 20 ans, je rappelle que Postes Canada a réalisé des profits chaque année dont plus de 90 millions $ l’an dernier. Durant la même période, il a aussi versé plus de 1,5 milliard $ au gouvernement en dividendes et en impôts », déclare de son côté André Frappier, candidat solidaire dans Crémazie et ancien président du STTP à Montréal, présent lui aussi à Ottawa.
« Dans ce contexte, il est absolument inacceptable de voir le gouvernement cautionner la perte de 6000 à 8000 emplois stables. D’autant plus que le même gouvernement a réduit les impôts sur le revenu des sociétés de 8,8 % entre 2010 et 2012 alors que ces dernières ont continué à couper dans les emplois. Il y a deux poids deux mesures », conclut-il.