M. Khadir a expliqué que Québec solidaire veut investir 600 millions $ pour faire des CLSC une première ligne accessible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Les sommes investies permettront notamment d’ajouter des ressources de première ligne, de lutter contre la perte d’autonomie et de développer les soins à domicile.
« Les infirmières sont au coeur de cette première ligne et elles doivent avoir du pouvoir sur l’organisation des soins. Nous allons de plus investir dans les ressources plutôt que dans les structures. À l’heure actuelle, la bureaucratie et la "gestionite" dans le réseau de la santé entravent la pleine capacité des infirmières et des autres praticiens et praticiennes à jouer leur rôle de premier plan », déplore M. Khadir.
Québec solidaire veut également favoriser le déploiement d’infirmières et infirmiers spécialisés en soins de première ligne et augmenter le nombre de places dans les programmes de formation universitaire des infirmières praticiennes spécialisées.
De plus, les solidaires s’engagent à abolir le recours aux agences privées de placement d’infirmières dans le réseau public.
« Le recours aux agences désorganise le système de santé et occasionne un énorme gaspillage de fonds publics. Cette pratique a pour effet de diriger des ressources financières vers des profits privés au lieu d’assurer une bonne rémunération et des bonnes conditions de travail aux praticiens et praticiennes du réseau public », fait valoir le porte-parole solidaire.
Dr Khadir n’a pas manqué de rappeler l’appui sans détour donné par Québec solidaire en 2010 au demandes des infirmières lors de des dernières négociations avec le gouvernement.