Selon votre argumentaire, les membres syndiqués-ées seraient de simples contributeurs à la caisse de la centrale d’un syndicat sans aucun droit de regard sur la manière et le pourquoi de dépenses associées à des causes aussi diverses que nombreuses ici comme ailleurs dans le monde.
Contrairement à nos élus-es de circonscription québécoise qui elles et eux parlent et décident aux noms de ces Comptés électoraux sans consultation aucune (ligne de Parti oblige) à même titre que les Conseils d’administrations tant publics que privés n’étant d’aucune façon redevable à la population, le souci de transparence est bien réel dans le milieu syndical. Possiblement seule instance encore démocratique depuis la base, là où il est fortement encouragé, pour tout syndiqué de prendre part à l’édifice qui, la et le représente, depuis son lieu de travail jusqu’aux échelons supérieurs lors de conseils locaux, régionaux et nationaux, lors de Congrès et assemblées spéciales, etc.
Concernant l’argumentaire portant sur les réels motifs du gouvernement Harper via le nouveau projet de Loi C-377, je vous inviterais à consulter l’article de Madame Louise Chabot, Présidente de la CSQ paru dans le magazine électronique :Presse-toi à Gauche du 18 décembre 2012. (voir pièce attachée). Le document est sérieux et étayé contrairement à des ragots de ce nouveau pseudo-journalisme à la sauce Québécor...
dont vous semblez,malheureusement, vous réclamer.
À propos du rôle des centrales syndicales reliés à des actions internationaux, sachez avant tout madame Gagnon qui en va de la Charte Universelle des Droits de l’Homme quant à la mission des nos militants et militantes à participer dans diverses missions à l’étranger afin de comparer les stratégies syndicales misent de l’avant ici comme ailleurs, recueillir les témoignages de syndicalistes incarcérés et /ou assassinés, apporter un soutient d’ordre pécuniaire et/ou stratégiques en temps de conflits majeures, etc
Ces actions ne sont pas élaborées derrière des portes closes comme les stratégies immorales misent de l’avant lors des sommets à Davos par la clique du G-8-9 ou encore G- 20 ou encore le FMI, la Banque Mondiale sans oublier l’Organisation Mondiale du Commerce se concertant de quelle façon, selon le cours du prix des aliments ils planifient la mise à mort d’un seul trait de stylo,de centaines de milliers d’innocentes et d’innocents (1).L’action syndicale au contraire agit en toute transparence , devant ses membres dûment convoqués puisqu’une lutte pour le droit de grève des postes au Canada est aussi une lutte contre la maltraitance des enfants et des femmes œuvrant dans les usines de textiles clandestines du Bangladesh ou encore une dénonciation des barbaries commisent par les israéliens dans la Bande de Gaza le tout,étant cautionné par la diplomatie canadienne à même nos taxes. Pour votre bénéfice personnel, voir la pièce attachée portant sur le rapport annuel 2006 sur les violations des droits syndicaux dans le monde compilé par la Confédération Internationale des Syndicats Libres(www.icftu.org).Vous pourrez alors y faire une recherche par pays et comprendre davantage sur les milliers d’ouvriers et ouvrières assassinés dans plus de 100 pays annuellement.
Par ailleurs, à titre de membre de l’Association des Journalistes du Québec ou de la Fédération des Journalistes du Québec,vous devriez posséder, en toute humilité, une certaine conscience partagée par vos collègues œuvrant de par le monde à couvrir les innombrables conflits qui terrassent la liberté d’opinion allant de l’incarcération jusqu’à l’assassinat ciblée. Pour votre bénéfice personnel, sachez que 88 journalistes sont tombés soit par balles ou par décapitation, 879 arrêtés et ou interpellés, 193 emprisonnés et 38 enlevés pour la seule année de 2012.
Voir en pièce attachée le désastreux bilan, par pays de 2012.(www.rsf.org)
Enfin,ne croyez-vous pas que votre Association prévoit un soutient à l’étranger voir un appui juridique pour ces femmes et ces hommes qui se battent chaque jour pour la liberté de presse au risque de leur vie et de celle de leur proches. Exigez-vous une enquête des livres comptables de votre Association ou Fédération à savoir si vos cotisations syndicales doivent servir à défendre des étrangers qui ne concernent pas le journalisme au Québec et au Canada !mais votre porte-feuille personnel. Certes cela ressort de votre juste droit. Cependant, la démocratie lors de ces prises de décisions parlera toujours au nom du bien commun dans ces luttes qui nous rassemblent.
Madame Gagnon, je ne suis pas certain pour quelle idéologie ou quelle commande la famille Desmarais vous convoque lorsque vous œuvrez au service ce cette droite néolibérale, cependant,sachez qu’il existe des milliers de militants et de militantes prêts à défendre, chaque jour, les avancées gagnés par de dures luttes de nos prédécesseurs afin de contrer ces forces (patronat-médias-gouvernements)qui s’unissent dans le seul but d’affaiblir voir de discréditer sur la place publique la formidable organisation des travailleuses et des travailleurs unis dans le combat de la dignité ici au Québec et partout où des régimes répressifs bafoues les droits fondamentaux des ouvriers et des ouvrières ainsi que des journalistes.
M. Jean Léger, membre de la Fédération de la CSN-Construction ;
membre de la Coalition pour la Justice et la Paix en Palestine.
(1) Voir l’ouvrage du reporter spéciale des Nations Unies pour la FAO onusienne, M.Jean Ziegler, intitulé:Destruction Massive, géopolitique de la faim, édition du Seuil,2011.