Le syndicat va prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à de telles manœuvres. « Tout nous porte à croire que l’employeur l’a fait exprès et dans l’intention de nuire au syndicat. En nous contournant ainsi, il s’ingère dans nos affaires syndicales et négocie de mauvaise foi. C’est très irrespectueux envers les salariés que nous représentons, a déploré la présidente. En plus, si on examine le contenu de ce qui a été envoyé aux membres, on découvre des éléments douteux sur le plan juridique. »
Après plus de quatre ans de négociations, le syndicat déplore que l’incident empêche de régler des questions comme le régime de retraite, la nouvelle structure salariale et le sort des employés « temporaires » qui travaillent de façon permanente et récurrente à la Ville de Lévis.
« Avant et après son élection, le maire Lehouillier a fait le tour des lieux de travail en mentionnant qu’il était très préoccupé par la question des faux temporaires. Il s’était engagé à régler le problème. Il disait qu’il ne pouvait concevoir qu’il y ait autant d’employés dans cette situation », selon Hélène St-Pierre.
Le SCFP 2927 est toujours en attente d’une réponse de l’employeur à la contre-offre qu’il a déposée en présence de la conciliatrice le 19 septembre dernier. Il représente environ 500 employés cols blancs à la Ville de Lévis. Leur convention collective est échue depuis le 31 décembre 2008. Les augmentations salariales de 2009, 2010 et 2011 avaient fait l’objet d’une lettre d’entente.