« En tout, ce sont 37 postes qui sont supprimés sur 500, en vertu d’un programme de départs volontaires négocié avec les syndicats. Celui-ci offre des conditions supérieures à celles prévues à la convention collective. Nous demeurerons vigilants afin d’assurer le maintien du droit du public à une information de qualité. Nous accorderons également une attention particulière à l’impact de ces mesures sur la charge de travail des salarié-es », souligne Laura-Julie Perreault, présidente du Syndicat des travailleurs de l’information de La Presse et porte-parole de l’intersyndicale CSN de La Presse.
Rappelons que dès l’annonce de la formation de la fiducie, les syndicats ont également revendiqué un nouveau conseil d’administration diversifié auquel siégeront des représentants de la profession journalistique et des employé-es de La Presse.
Avec l’appui de la Fédération nationale des communications (FNC-CSN), les syndicats de La Presse affiliés à la CSN ont travaillé ces derniers mois à faire reconnaître l’importance de l’information et de la liberté de la presse dans notre société.
« Plus que jamais, la FNC-CSN revendique une intervention gouvernementale afin de soutenir la presse écrite imprimée ou numérique. En ce sens, nous ne pouvons persister à ignorer la problématique financière qui mine sans cesse la survie des médias », précise Pascale St-Onge, présidente de la FNC-CSN.
La FNC-CSN a toujours soutenu que l’information doit être traitée comme un bien d’utilité publique et, en ce sens, les gouvernements devaient agir pour assurer un financement adéquat de leurs activités.
Les syndicats de La Presse et de Nuglif affiliés à la FNC-CSN regroupent près de 300 employé-es de la rédaction, des services administratifs et des services informatiques.
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