« Si on veut sérieusement réduire nos émissions de GES, il va falloir rendre le transport collectif plus attrayant et compétitif pour assurer un véritable transfert modal. L’une des façons d’y parvenir, c’est d’instaurer une tarification sociale. C’est un levier de première importance pour briser le cycle de la pauvreté puisqu’il permet de briser l’isolement des plus vulnérables en leur assurant des tarifs abordables et adaptés à leurs moyens financiers », a fait valoir Mme Ghazal.
La députée solidaire ajoute qu’à court terme, il est urgent de faire en sorte que ceux et celles qui n’entrent pas dans les cases de la structure tarifaire actuelle puissent aussi y trouver leur compte. D’ici à ce que la gratuité des transports collectifs soit instaurée, il faut non seulement miser sur des abonnements mensuels réduits, mais aussi sur des passages uniques à tarifs réduits, a-t-elle plaidé.
Ruba Ghazal espère que les ministres Chantal Rouleau et François Bonnardel défendront ces mêmes revendications pour la région métropolitaine de Montréal d’ici aux consultations de l’ARTM à l’automne. « Le rassemblement d’aujourd’hui est un signal fort lancé par les groupes de défense des droits des citoyens et citoyennes en faveur d’une mobilité plus inclusive, et un premier jalon vers la gratuité des transports collectifs. J’espère que le gouvernement va y répondre », a-t-elle conclu.
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