Évidemment ce lien ne saute pas aux yeux du premier coup. Toutes ces situations de vie, ce sont comme les morceaux d’un casse-tête, mais quand peut-on voir le casse-tête au complet ? La réponse ne peut venir qu’après beaucoup de questions, de lectures, de réflexion.
Vous avez sûrement entendu les mots : dérèglementation, privatisation, libéralisation, diminution du rôle de l’État. Ex : dérèglementation : abolition ou relâchement des règles protégeant la population mais qui risquent de nuire au profit. Daniel Roy, président du syndicat des Métallos a bien expliqué en quoi ce relâchement des règles au fédéral a pu engendrer la catastrophe au Lac-Mégantic.http://www.fm1069.ca/national/nouvelles/accident-de-lac-megantic-le-syndicat-des-metallos-251689.html
Ces petits mots qui n’ont l’air de rien sont les consignes du néolibéralisme. Ce néolibéralisme qui s’incarne dans la globalisation est bel et bien le grand coupable de toutes ces tragédies. Cette idéologie qui veut qu’aucune loi ne vienne entraver les profits des transnationales, mais qu’au contraire la loi leur accorde tous les droits, d’où ces ententes secrètes aux dépens des populations. C’est cette idéologie qui a donné naissance à l’OMC et sa vingtaine d’accords ainsi que les divers accords de « libre-échange ». Voici la définition de l’ex-PDG de ABB : « Je définirais la globalisation comme la liberté pour mon groupe d’investir où il veut, le temps qu’il veut, pour produire ce qu’il veut, en s’approvisionnant et en vendant où il veut, et en ayant à supporter le moins de contraintes possibles en matière de droit du travail et de conventions sociales ».
Quand collectivement nous ferons les liens nécessaires et aurons une vision globale des enjeux, quand collectivement nous exigerons de nos gouvernements que le bien commun passe avant les intérêts des transnationales, bien d’autres drames pourront être évités.
A lire absolument cet excellent article : (traduction à venir) http://www.guardian.co.uk/environment/true-north/2013/jul/11/1