Les solidaires ont pris l’initiative d’aller rencontrer la SQ puis l’UPAC pour attirer l’attention des enquêteurs sur ces derniers. La compilation effectuée à partir des données de financement était accablante quant au rôle d’entreprises dans le financement du PQ, du PLQ et de l’ADQ. http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2012/05/03/001-qs-financement-sectoriel.shtml
Un rapport sur l’existence d’un système de prête-noms a d’abord été déposé dès 2010 et démontrait que quatre firmes de génie-conseil avaient contribué au système de prête-noms : Axor, Cima+, BPR et SNC-Lavalin. Axor a d’ailleurs plaidé coupable à ces accusations. http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/2010/08/05/003-axor-culpabilite.shtml
Un second rapport sur le financement sectoriel des partis politiques provinciaux a été dévoilé en 2012 et dressait le portrait de l’ampleur des sommes amassées qui se chiffraient à 2,8 millions pour la période allant de 2000 à 2011. http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2012/05/03/001-qs-financement-sectoriel.shtml
En plus des firmes de génie-conseil, ce second rapport démontrait l’implication d’autres secteurs comme celui de la construction et celui des cabinets d’avocats proches de ces partis. http://www.lapresse.ca/html/1396/graphfinancement.jpg
Le financement sectoriel est un stratagème qui consiste pour les partis à recevoir du financement d’entreprises ciblées alors même que la loi leur interdit de financer des partis politiques. Les dons sont effectués par des dirigeants, des cadres ou même des employés qui servent de prête-noms.
Rappelons enfin qu’Amir Khadir a fait part de révélations sur Marc Bibeau, grand argentier du Parti libéral du Québec. http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201010/07/01-4330629-financement-du-plq-marc-bibeau-a-table-avec-george-w-bush-et-jean-charest.php .