« Il y a consensus social sur le fait que les personnes aînées puissent demeurer chez elles le plus longtemps possible. Nous savons aussi que les déménagements leur font vivre d’énormes tensions et ont souvent des conséquences psycho-sociales et médicales néfastes. Il est donc inadmissible qu’une personne aînée puisse être mise à la porte de chez elle sans que le propriétaire soit tenu de lui proposer un logement de remplacement équivalent. Encore plus inadmissible si ça se passe en hiver », affirme la co-porte-parole de Québec solidaire.
Françoise David veut obliger les propriétaires désirant expulser de son logement, pour agrandissement ou reprise de possession, une personne aînée dont la situation financière ou l’état de santé est précaire, à lui offrir un logement équivalent. Celui-ci devrait correspondre à ses besoins et être situé dans le même arrondissement ou la même municipalité. Aucune éviction ne serait permise entre le 1er décembre et le 31 mars.
Son projet de loi est déjà prêt, ne comporte que deux articles et s’inspire d’une loi similaire en France.
« Je souhaite de tout cœur que les autres chefs appuieront cette idée issue d’une recherche menée dans ma circonscription et qui démontre que les droits des aîné-e-s locataires sont trop souvent brimés », conclut la députée sortante de Gouin à Montréal.