« Mon cœur d’indépendantiste vibre depuis des semaines. Je suis émue par cette défaite qui me rappelle 1995 à bien des égards. Mais je retiens aussi que près de la moitié des Écossaises et Écossais envoient un message très fort à toutes les nations du monde : un peuple qui a confiance en lui, qui est ouvert au monde et qui a de l’audace, est capable de tout. Il faut accepter d’y mettre le temps et une ardente patience », s’enthousiasme Françoise David, porte-parole de Québec solidaire.
« Le camp du Oui a basé son projet sur le rejet de l’austérité, sur la promotion d’un système de santé public pour tout le monde et sur la promotion des énergies renouvelables. Cela a suscité l’adhésion croissante de la population. À celles et ceux qui disent que c’est l’indépendance d’abord et que le projet social viendra ensuite, nous répondons que celui-ci est essentiel pour rassembler l’ensemble des citoyennes et des citoyens », poursuit-elle.
La souveraineté populaire, cœur d’une stratégie pour le pays
« Afin de susciter l’adhésion du plus grand nombre, Québec solidaire propose qu’avant la tenue d’un référendum soit élue une assemblée constituante, indépendante des partis politiques. L’objectif de cette assemblée est de redonner à la population la possibilité de définir par elle-même les contours du Québec qu’elle souhaite construire. Il y a de nombreux exemples internationaux qui démontrent l’efficacité de cette démarche démocratique. Celle-ci aurait l’avantage de nous sortir de la stratégie souverainiste classique qui nous mène à une impasse depuis plusieurs années », conclut Andrés Fontecilla, président de Québec solidaire.
Rappelons qu’Amir a publié hier un billet de blogue sur la questions sur le site du Huffington Post : http://quebec.huffingtonpost.ca/amir-khadir/ecosse-le-oui-a-deja-gagne_b_5840220.html?utm_hp_ref=politique (http://www.pressegauche.org/spip.php?article18926 sur PTAG)