Il y a plusieurs mois, en décembre 2013, je me disais : si je peux donner une note de passage de 60 % au PQ, je voterai pour lui lors de la prochaine élection. Or je ne peux lui donner qu’une note de 20 %. Contrairement à mes amis de Québec solidaire, pour moi, le PQ et les libéraux, ce n’est pas du pareil au même. Le gouvernement Charest avait une note de 0 % en septembre 2012. Permettons-nous des analyses précises !
Si la tendance se maintient, je serai donc tenté de voter QS aux élections de l’automne 2013 ou, plus vraisemblablement, du printemps 2014. J’avoue que mes amis de Option nationale me font du genoux, ce qui n’est pas désagréable. J’aime leur dynamisme, leur jeunesse, leur effronterie. Et parfois, je trouve QS un peu rigide, influencé — mais pas toujours — par des militants aguerris et d’une autre époque. Comme une élection a pour objectif de faire élire des députés, les chances sont un peu meilleures avec QS qu’avec ON. Mais pas tant que ça à cause de notre mode de scrutin peu subtil et même grossier. Pas très moderne en tous cas.
Pour moi, la Convergence nationale, en vue de faire élire des députés souverainistes, est importante même si elle rencontre de nombreux obstacles. J’ai déjà écrit que j’allais voter, entre QS et ON, pour celui de ces deux partis qui dirait le moins de mal de l’autre parti d’ici aux élections. Cela me déprime toujours que la gauche gaspille des munitions à s’attaquer au lieu de concentrer le tir sur les libéraux de Couillard, qui sont fort en avance dans les sondages. Je vais observer avec intérêt — et je vais participer si possible — à toutes les démarches qui vont favoriser une candidature souverainiste progressiste unique dans certains comtés. Voilà pour l’état de mes humeurs aujourd’hui, dans cette conjoncture compliquée.