« Ce projet est clairement rejeté par les populations locales et vise à exploiter un minerai dont l’extraction et l’utilisation est nocive pour la santé. J’invite le ministre de l’Environnement Daniel Breton à faire preuve de leadership et à se ranger résolument du côté de la population en bloquant ce projet », lance Amir Khadir, député de Mercier.
Hier, la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) a délivré un permis à Ressources Strateco pour des travaux d’exploration avancés liés au projet Matoush. Pour aller de l’avant, le projet a maintenant besoin de l’accord du ministère du Développement durable, de l’Environnement de la Faune et des Parcs (MDDEFP).
M. Khadir rappelle que le projet doit se développer sur un territoire de la Nation crie de Mistissini. Le Grand Conseil des Cris a très clairement indiqué qu’il ne voulait pas de mines d’uranium sur les terres de leur nation.
« Encore hier, à Paris, Pauline Marois disait vouloir continuer à développer le Nord, en respect des peuples autochtones qui occupent le territoire. A-t-elle enterré l’esprit du Plan nord libéral ? Va-t-elle résolument changer le modèle de développement minier ? Le projet Matoush est une occasion en or pour son gouvernement de démontrer que les bottines suivent les babines », a imagé le député solidaire.
SOURCE : Aile parlementaire de Québec solidaire
