Centralisation
« On est tous d’accord que le système ne va pas bien. Et c’est clair qu’il faut des mesures concrètes, structurantes et audacieuses pour y arriver. Mais quand Gaétan Barrette, responsable de la crise actuelle du réseau, applaudit le projet de loi, il y a de quoi s’inquiéter ! On a compris que la surcentralisation ne fonctionnait pas avec les libéraux, alors comment se fait-il que l’on aille encore dans cette direction ? Depuis les années 1980, on joue à redéfinir les structures en santé et ça ne donne jamais rien de bon ! On est passé par des CSSS qui ont ensuite mené vers des CISSS et des CIUSSS, et là on pourrait se ramasser avec une autre structure qui va nous plonger dans une période d’instabilité au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes du réseau. Pourquoi ne pas faire une démarche avec tous les acteurs concernés ? », déclare la présidente de la FTQ, Magali Picard.
Accréditation syndicale
La FTQ s’inquiète de la fusion potentielle des accréditations syndicales qui remet en cause la capacité des travailleurs et travailleuses de choisir leur syndicat. Pour la FTQ, c’est une attaque sérieuse au droit d’association. « Avec ce projet de loi, le ministre s’en prend au droit d’association alors qu’on est en pleine négociation des conventions collectives. Ce qu’on nous dit c’est : "Allez perdre votre temps et négocier ; tout ça n’existera plus dans six mois !" Un vrai manque de respect pour les travailleurs et travailleuses du réseau », conclut la présidente de la FTQ.
La FTQ s’engage à accompagner ses membres et à les tenir informés du dossier.
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