Rappelons que depuis la syndicalisation, l’employeur a tenté de faire échoué le processus en contestant l’accréditation, mais aussi en usant d’autres stratagèmes tels que de retenir l’augmentation salariale annuelle des membres. Le processus de négociation avait également échoué et l’employeur avait demandé l’arbitrage de la première convention collective.
Les parties ont finalement conclu une entente de principe qui a été présenté aux membres le 29 juillet lors d’une assemblée générale.
« Lors du processus d’arbitrage, une fenêtre s’est ouverte, et les parties ont favorisé un processus réel de négociation. Après un blitz de 8 jours, nous en sommes venus à une entente de principe qui protège non seulement nos acquis, mais qui rapatrie également 17 emplois de sous-traitant dans notre unité dans négociation. Ce n’est pas rien ! » déclare Dany Holmes, président de la section locale 1980Q Unifor.
Le nouveau contrat de travail est venu protéger les conditions de travail existantes des employés en plus d’améliorer le régime de retraite.
« Nous sommes soulagés que cette saga soit finalement dernière nous et que nos membres aient pu se prononcer sur une entente négociée plutôt que de vivre avec la décision d’un arbitre. Ceci permet à nos membres de s’approprier leur convention collective. Nous espérons aussi que les employés de la production, qui ne sont toujours pas syndiqués, constaterons que la syndicalisation permet d’améliorer leurs conditions de travail et que la négociation est un exercice qui se fait d’égal à égal. Nous les invitons à se joindre eux aussi à la grande famille d’Unifor » déclare Renaud gagné, directeur québécois d’Unifor.
Unifor représente environ 102 membres du département de l’entretien de l’usine de Rio Tinto à Grande-Baie.
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