« Les employeurs maintiennent 450 familles dans la rue depuis février 2013 avec une offre patronale qui représente un grand recul pour les travailleurs et qui pourrait signifier des pertes de 50 à 100 postes en plus de détériorer de façon inacceptable la qualité des emplois qui resteraient », déplore le représentant de Québec solidaire et candidat dans Mercier, Amir Khadir, rappelant qu’une convention collective avait déjà été convenue entre les deux parties.
Québec solidaire propose une réforme en profondeur du Code du travail pour interdire les lock-outs et moderniser la loi anti-briseurs de grève pour interdire toute utilisation indirecte de personnes salariées par l’employeur.
« Les lois actuelles sont désuètes, le rapport de force est inégal et avantage trop les employeurs. Des lock-outs sont déclenchés sur des bases purement opportunistes et mercantiles. Avez-vous consulté le registre des lock-outs en cours sur le site du ministère du Travail dernièrement ? Actuellement, 43 lock-outs touchent 750 employés au Québec ! », poursuit-il.
Pour le candidat solidaire dans Roberval, Guillaume Néron, le lock-out est néfaste pour toute la région. « Nous vivons dans notre communauté une situation déplorable. C’est néfaste non seulement pour les travailleurs et leurs familles, mais aussi pour toute l’économie régionale. La protection des droits des travailleurs, c’est la protection de notre milieu de vie. »