La Commission révèle que les coûts directs de la congestion, liés notamment aux retards, s’élèvent annuellement à près de 2 milliards de dollars dans la région de Montréal. C’est sans compter les nombreux et importants coûts indirects comme ceux causés par la pollution de l’air sur la santé qui sont estimés de 4 à 7 milliards $ au Canada. Or les différentes formules de péages utilisés dans le monde montrent leur efficacité pour réduire la congestion routière et les coûts associés, y compris une baisse du nombre d’accidents de la route.
« Le rapport de la Commission a le mérite de proposer une solution pas très populaire a priori, mais qui génère des résultats concrets, rapides et mesurables comme le démontrent de nombreux exemples dans le monde. Toutefois, en parallèle de rendre plus couteux ce qu’on veut décourager, il faut aussi favoriser des solutions positives qui encouragent l’utilisation des transports actifs et collectifs. » fait valoir Alain Brunel, le directeur climat énergie de l’AQLPA.
Dans cet ordre d’idée, l’AQLPA travaille sur un projet d’incitatifs aux transports verts facilitant l’amorce des nécessaires changements de comportement relativement au transport. Nous rappelons également que la mise en place d’un programme d’inspection et d’entretien obligatoire des véhicules automobiles (PIEVA), que Québec tarde à instaurer, diminuerait aussi les nombreuses pannes de véhicules qui causent des bouchons quasi quotidiennement dans la région de Montréal.