Parmi ces victoires figurent l’annonce de l’abandon de la construction d’un port en eau profonde le long du tracé et le mouvement d’opposition qui continue de s’agrandir dans la province C’est sous la bannière Action Environnement Basses-Laurentides qu’un nouveau groupe citoyen s’est ajouté au réseau de ceux déjà existants dans la grande région de Montréal.
« Cette célébration est une façon loufoque de maintenir la pression sur l’entreprise TransCanada tout en informant et en sensibilisant les personnes présentes face aux enjeux environnementaux et climatiques réels associés au développement de l’industrie de l’exploitation et du transport pétrolier. Ils reconnaissent notre impact car ils n’ont pas voulu me laisser entrer à l’intérieur » explique Jean Léger, membre d’Action Environnement Basses-Laurentides.
Cette soirée de portes ouvertes était la sixième d’une série de huit à travers le Québec où l’entreprise a rencontré une opposition solide à chaque fois[1]. « Ces Journées citoyennes sécurité et intervention d’urgence de TransCanada ne rendent pas ce projet plus acceptable au yeux de la population. Il ne s’agit pas d’accepter un oléoduc sécuritaire, il s’agit de refuser de continuer détériorer notre climat davantage » affirme Audrey Yank de la Coalition Vigilance Oléoducs.
« Avec le retour de la délégation Canadienne de la COP21 à Paris, on voit difficilement comment les projets d’oléoducs favorisant l’expansion des sables bitumineux puissent être compatibles avec les objectifs de réduction des GES du Canada pour lutter contre les changements climatiques. Nous voulons collectivement tourner le dos aux combustibles fossiles » avance Axtli Viau, citoyen de Laval.