La Fédération est étonnée de constater l’absence d’une expertise terrain sur le comité qui mènera les travaux. « Malgré le fait que la ministre Blais ait exprimé son souhait de consulter de manière large, il aurait été important qu’une personne issue réellement du « plancher » fasse officiellement partie de ce comité d’experts. Cela permettrait au comité de bénéficier de la perspective des travailleuses qui œuvrent quotidiennement auprès des patient-e-s », de poursuivre madame Bédard.
La FIQ souhaite également rappeler au gouvernement qu’au cours des dernières années, plusieurs constats et recommandations ont été faits en regard des conditions de vie et des meilleures pratiques dans les CHSLD. « Il ne faut pas qu’un Xième rapport soit tabletté et dont les suites seraient inexistantes. Il est temps de passer de la parole aux actes », de soulever la présidente.
Le pouvoir d’améliorer les choses dès maintenant
La FIQ est d’avis que l’instauration de ratios professionnelles en soins / patient-e-s améliorerait rapidement et de façon significative les conditions de vie des personnes hébergées. « La charge de travail des professionnelles en soins est telle qu’elles sont trop souvent contraintes de se concentrer sur les soins essentiels et obligées de relayer, au second plan, les aspects psychologique et social des patient-e-s. Il n’est pas nécessaire d’attendre une politique en matière d`hébergement et de soins de longue durée pour remettre les humains au service des humains », de conclure madame Bédard.
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