*Téhéran, le 13 novembre 2024* –
Dans l’affaire dite des « enfants d’Ekbatan », six jeunes activistes
iraniens ont été condamnés à la peine capitale par le tribunal pénal de
première instance de Téhéran. Connus pour leur engagement dans le mouvement
*Femme, Vie, Liberté*, ils avaient été arrêtés en octobre 2022 dans le
quartier de Shahrak Ekbatan, à Téhéran, d’où le nom de cette affaire. Ils
sont accusés en lien avec le décès d’un homme proche des autorités, bien
que les circonstances exactes de ce décès demeurent incertaines.
Babak Paknia, l’avocat de plusieurs accusés, a précisé que le jugement est
préliminaire et pourra être contesté en appel. Reza Shafakhah, avocat d’un
autre accusé, a également exprimé sa consternation.
Comme souvent avec la République islamique, des doutes majeurs pèsent sur
la justice dans ce dossier.
En effet pour venger la mort d’un de ses fidèles, dont les circonstances du
décès demeurent inconnues, le régime des ayatollahs cherche à exécuter six
jeunes manifestants de la révolution *Femme, Vie, Liberté*.
Centre socio-culturel des Iraniens de Québec Simorgh
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