Les enjeux liés au travail non rémunéré, dit « invisible », touchent différentes sphères de la vie : économie, emploi, politique, normes sociales et famille. Avec ce projet, l’Afeas vise à développer des mesures concrètes afin d’opérer des changements systémiques au Canada. La concertation entre les organismes provinciaux et nationaux de quatre provinces permettra une reconnaissance et une redistribution équitable du travail invisible, en sensibilisant et mobilisant la population canadienne, les entreprises et les élu•e•s.
« Il est impératif de valoriser les personnes assumant ce travail non rémunéré », souligne Lise Courteau, présidente de l’Afeas. « Leur contribution est essentielle au bon fonctionnement de notre société. Brisons les stéréotypes qui associent le travail invisible aux femmes ! En le reconnaissant, nous construisons une société plus juste et plus équitable. En 2025, rendons visible, l’invisible ! »
Dans le cadre de ce projet, l’Afeas prendra en compte les besoins des groupes moins bien desservis, notamment les femmes racisées et immigrantes, les membres des communautés de langues officielles en situation minoritaire, les mères monoparentales, les personnes âgées ou à faible revenu, et celles vivant dans des régions éloignées.
« L’Afeas remercie le ministère Femmes et Égalité des genres Canada pour cette subvention triennale. Je souligne l’importance d’une étroite coopération entre les provinces canadiennes afin de répondre à un enjeu économique de taille pour les femmes. Selon Statistique Canada, en 2019, la valeur économique du travail ménager non rémunéré canadien se situait entre 516,9 et 860,2 milliards de dollars ou entre 25,2 % et 37,2 % du produit intérieur brut (PIB) », souligne Rouba Hamadi, coordonnatrice générale de l’Afeas.
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