« La déclaration du Collectif pour un Québec sans pauvreté est remplie de bon sens et nous l’appuyons. Le Revenu minimum garanti ne peut pas être une justification derrière laquelle le gouvernement peut se cacher pour continuer son œuvre néolibérale de démantèlement du tissu social. Il doit plutôt être complémentaire à un renforcement de la mission de l’État dans tous les aspects où celui-ci intervient », explique Manon Massé.
Pour Québec solidaire, le RMG ne doit pas servir de prétexte pour un laisser-aller de la part du gouvernement dans ses autres responsabilités en matière de redistribution de la richesse. Par exemple, sur le marché du travail, le gouvernement ne peut pas se laver les mains de l’augmentation du salaire minimum à 15$/h qui permettrait aux travailleurs et travailleuses d’avoir un revenu permettant de dépasser le seuil de pauvreté.
« Le Revenu minimum garanti que nous prônons à Québec solidaire repose sur des valeurs progressistes, de redistribution des richesses et d’égalité des chances. Nous convenons que pour parvenir à ces objectifs, un Revenu minimum garanti doit permettre d’augmenter le niveau de vie de toutes les Québécoises et de tous les Québécois sans exception », explique la porte-parole solidaire.
Québec solidaire rappelle par ailleurs que les services publics sont en eux-mêmes un facteur important de redistribution de la richesse qui, non seulement, ne pourraient être remplacés par un Revenu minimum garanti, mais qui devraient plutôt être renforcés et accompagnés d’un RMG.
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