« Le Québec n’a pas besoin d’un autre faux pas qui alimente le cynisme de la population envers la classe dirigeante. Il y a à peine deux mois, Philippe Couillard affirmait être plus vert que vert et vouloir tourner le dos aux énergies fossiles : aujourd’hui, quel revirement de situation ! Non seulement Pétrolia et Philippe Couillard marchent main dans la main, mais en plus la direction de Pétrolia nous assure qu’elle remplira le mandat que le gouvernement du Québec lui a donné en menant d’autres forages au cours des prochaines années. Hélas, comme les libéraux refusent avec entêtement de divulguer l’entente qui lie Québec et Pétrolia, la population n’a aucune façon de savoir en quoi consiste réellement ce mandat. Impossible de savoir la teneur du contrat et s’il existe vraiment des pénalités de retrait pour le gouvernement du Québec. Les seules personnes au fait sont visiblement les actionnaires de Pétrolia ! Anticosti nous est dérobée et les actionnaires et la classe politique libérale ont sonné le glas de ce joyau avec une entente rédigée à l’encre noire comme du pétrole », estime Mme Massé.
Manon Massé rappelle que la loi permet au gouvernement de refuser le certificat d’autorisation dont Pétrolia a besoin pour mener les prochains forages, malgré l’assurance dont fait preuve la direction de Pétrolia. « Bien que le gouvernement refuse de dévoiler le contrat, une chose est certaine : le certificat n’a pas encore été délivré. Le gouvernement peut décider de refuser de l’approuver, il n’est pas trop tard ».